La mort accidentelle de Timoteï Potisek (photo) soulève la question de la surpuissance des machines utilisées en courses de sable. Le soir même du tragique événement, Frédéric Lemeunier, du Beach-Cross de Berck-sur-Mer, demandait « la suppression de ses machines infernales », en parlant d’une fin de la catégorie des 450 cm3.

Reste à savoir si ces fameuses 450 cm3 sont vraiment trop puissantes, et donc trop dangereuses, pour ce genre de compétition. Le journal en ligne lavoixdunord.fr pose la question ; difficile d’y répondre. Ce que l’on peut cependant se demander, c’est la réelle utilité de cette cylindrée en tout-terrain, toutes disciplines confondues...

En octobre 2009, Stefan Everts a remporté le Beach-Cross sur une KTM 350 cm3, au nez et à la barbe de toutes les 450 lancées à ses trousses. Preuve que même sur des épreuves aussi typées, la puissance ne fait pas tout.

Mais à ceux qui se souviennent de la victoire de Yann Guédard en mars 1992 au Touquet avec une 250 cm3, puis à celles d’Arnaud Demeester en 1995, 1998 et 2002 également au guidon d’une « deux-et-demi », rappelons qu’il s’agissait alors de moteurs 2-temps sensiblement aussi performants que les 450 cm3 4-temps d’aujourd’hui.

Reste que les grosses cylindrées sont préférées par les pilotes pour une raison simple : « À l’Enduro (du Touquet, NDLR), si autant de pilotes roulent avec des 450 cm³, c’est à cause de la longue ligne droite. Il faut de la puissance », explique Frédéric Ramon d’Opal Not’Team au journaliste nordiste. D’autant que rouler dans la silice, terrain mou par excellence, absorbe énormément de chevaux...

Bientôt une limitation des cylindrées en courses de sable ? La décision revient aux professionnels de la discipline, mais elle sera probablement difficile à prendre sans s’attirer le courroux des constructeurs.

(Source : lavoixdunord.fr)

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