À voir, à faire
Les caves de Roquefort
le village en lui-même vaut le détour. Accroché à flanc de plateau, c’est l’effondrement d’une corniche qui a provoqué des fissures souterraines (les fleurines) dont les conditions de température, d’humidité et d’aération sont appréciées par le champignon qui se développe sur les pains de lait caillé qui deviennent du roquefort.
Les caves se visitent, mais attention, il y fait frais !
Pour ne plus confondre stalactites et stalagmites, allez visiter la grotte de Dargilan. Également appelée la Grotte rose, en raison de la couleur de ses concrétions, l’endroit est aussi immense que spectaculaire. Une succession de salles permet de découvrir cascades pétrifiées en draperies, colonnes ou lac sous-terrains, par une température dont la fraîcheur contraste avec l’extérieur en été.
Vol à voile de Chanet.
Situé sur le causse Méjean. Pourquoi pas un baptême de planeur ?
Pour 55 euros, vous pourrez découvrir ces sites majestueux vus de haut.
Tél. : 04 66 45 15 46 ou www.chanet.info
Le canoë-kayak.
Le Tarn est navigable sur 43 km, un moyen silencieux pour découvrir les paysages fantastiques « vus de l’intérieur ». Les loueurs sont nombreux tout au long des gorges.
Culturel
la région est une étape du pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle, riche en églises médiévales représentatives de l’art roman. La plus célèbre est à Conques (Aveyron), dont les gargouilles sont particulièrement remarquables.
« Gardarem lou Larzac » et antimondialisation : le Larzac à la télé !
En 1970, le Larzac est sous les feux de l’actualité, suite à une décision de l’État d’exproprier les exploitations agricoles situées sur des terrains convoités par l’armée. Les militaires, déjà présents dans la région, veulent augmenter l’étendue de leur terrain de jeu, mais les paysans se rebellent et sont soutenus par l’opinion publique, puis par la justice qui tranche en leur faveur, après dix ans de bagarre.
En 2003, un moustachu à « grande gueule » rejoue le coup de la médiatisation en fixant un rendez-vous altermondialiste sur le plateau.
Les Templiers : « Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom, donne la gloire ». L’ordre des Templiers est une confrérie de moines-soldats fondée par neuf chevaliers après la première croisade au XIIe siècle. Leur but est de défendre la chrétienté, ses lieux saints en Orient et les pèlerins en route pour Jérusalem. L’organisation reçoit l’assentiment du pape et n’obéit qu’à lui. Les Templiers sont donc totalement indépendants moralement et économiquement par rapport aux rois. Assez rapidement, ils sont capables de lever une armée supérieure à celle de n’importe quel monarque, et leur richesse devient immense.
Au XIVe siècle, l’ordre devient le premier propriétaire foncier en Europe et une puissante institution financière ; passant ainsi de puissance militaire à puissance économique.
Une partie du Larzac appartenait aux Templiers qui y ont construit des commanderies (des bases arrières qui recrutent et forment leurs troupes). À la dissolution de l’ordre, au XIVe siècle, leurs successeurs, les Hospitaliers, ont hérité de ces constructions et y ont dressé des fortifications, toujours visibles aujourd’hui.
Des chevaux de Przewalski sont élevés sur le causse Méjean. Importés de Mongolie, ces petits chevaux sauvages ont été introduits sur le causse pour y faire un élevage. Cette ferme particulière se trouve près du hameau Villaret.
À noter dans les événements sportifs, le Trèfle lozérien, qui a lieu chaque année au début du mois de juin. Un classique de l’enduro qui s’étale sur trois jours à travers des paysages magnifiques
(infos : www.moto-lozere.com). Une région qui n’est pas allergique aux sports motorisés !
