« C’est même mieux qu’une Toyota Prius », déclare, un brin pince sans rire, l’animateur du stand Black n’Roll. « Car ici, si vous n’avez plus ni essence ni courant, il vous reste encore les pédales ». Imparable !
Mais avant d’en arriver là, le Mopelex offre entre 200 et 250 km d’autonomie. Lorsque le moteur électrique ne fonctionne pas, le volant électrique du moteur thermique recharge les batteries. En clair, cet engin capable de 35 km/h, malgré son allure datant des années cinquante, est bel et bien plus intéressant que le e-Solex, uniquement électrique et donc d’une autonomie limitée (40 à 60 km). Étrange e-Solex qui n’a plus qu’une vague réminiscence esthétique avec l’authentique.
Le vrai de vrai Solex s’appelle Black n’Roll (thermique seul) et bientôt Mopelex pour l’hybride. Face aux histoires de gros sous et de propriété commerciale des marques, la légitimité technique et l’honnêteté intellectuelle sont des valeurs bien fragiles.
Électrique : Mopelex, l’hybride sur le coup

C’était simple et il suffisait d’y penser. Placez un moteur électrique dans la roue arrière d’un vrai Vélosolex (aujourd’hui appelé Black n’Roll) et vous obtenez le seul véhicule véritablement hybride, prêt à prendre la route, présent sur le Mondial 2007.
Malgré l’urgence planétaire, ce Mondial du 2-roues 2007 n’a pas affirmé une véritable sensibilité écologiste de la part des constructeurs. Finalement, c’est sur un petit stand que l’on trouve le seul hybride fonctionnel et très bientôt disponible pour circuler où bon vous semble. Soit le Black n’Roll Mopelex. Ne serait le fort diamètre du moyeu arrière rien ne distingue vraiment l’engin du bon vieux Velosolex de nos pères ou grands-pères.
Et c’est vrai, tout est dans ce moyeu où l’on a tout simplement installé un moteur de vélo à assistance électrique. Le Mopelex fonctionne donc soit uniquement en thermique (moteur avant), soit uniquement avec l’électrique (arrière), soit avec les deux. Ceci donne, en plus, une sorte de traction intégrale.