Après avoir testé la Ducati Supersport « standard » sur les petites routes, c’est sur piste que nous avons pris en main la version S. Elle se distingue par ses suspensions Öhlins paramétrables à la main, plus fermes d’origine, et un dosseret de selle. Le coloris blanc est optionnel, le rouge étant proposé de base.

Prise en main aisée
Équipée de pneus routiers – des Pirelli Diablo Rosso 3 dont on atteint rapidement les limites sur piste –, cette version S s’avère vraiment facile à prendre en main. Mais, si les demi-guidons hauts ne gênent pas trop pour se placer dans la moto ou la guider dans les lignes droites, la courte selle relevée impose une position de conduite « fesses en l’air » étrange.

Coupleux, le moteur vous propulse facilement dans les sorties de courbe, mais il n’a pas les montées en régime ni la petite pointe de folie dans les tours de sa sœur la Panigale 959.

Sa garde au sol (échappement à droite) la limite aussi dans les grandes courbes et les compressions. Testé aux limites, le freinage Brembo, quant à lui, a montré un excellent potentiel.

Côté suspensions, il est difficile pour nous de quantifier l’apport des Öhlins, n’ayant pas essayé les Sachs d’origine dans les mêmes conditions. Nous avons cependant pu vérifier l’efficacité des réglages. Sur circuit, la Supersport S se montre rassurante et jouit d’un bon potentiel pour les journées de roulage occasionnelles.

Verdict
Le modèle Ducati Supersport S profite de suspensions Öhlins à réglage manuel classique, plutôt convaincantes lors de notre essai piste. Vendue 14 690 €, elle peut séduire ceux qui privilégient la pratique de la moto sur circuit.

À lire dans Moto Magazine n°336 (avril 2017)

L’essai complet de la Ducati Supersport et 8 essais de nouveautés 2017



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