De leur côté, les Coréens de HJC n’ont pas uniquement misé, comme à leur habitude, sur le rapport qualité/prix. Le R-Pha 10 est également le modèle le plus léger de notre panel : 1350 g en XL. Un atout comparé aux 1650 g du Arai RX-7 GP.
Pour sa défense, l’Arai cumule deux homologations : européenne (ECE 22-05) et États-Unis (Snell M2100), le fabricant japonais étant un fervent supporteur des tests de résistance de la coque à la perforation (cf. « Arai, la sécurité en tête » sur www.motomag.com).
Le Shoei X-Spirit 2 reprend la base du X-P 1, mais mise à jour selon les caractéristiques (mentonnière avancée, écran élargi...) déjà vues sur les Qwest et XR 1100.
Le X-Lite X-802, porté par Casey Stoner mais regriffé Nolan pour des raisons marketing, est techniquement proche des autres intégraux de la gamme.
Dernier modèle de notre panel, l’AGV GP-Tech, porté en course par un certain Valentino Rossi.
Si, a priori, n’importe quel intégral fait l’affaire pour évoluer sur circuit, la réalité est tout autre. À plus de 250 km/h, les turbulences doivent être limitées au maximum et le maintien optimal pour éviter que le casque ne flotte. La légèreté dans ces conditions joue également un rôle important.
À l’intérieur, la densité des mousses doit résister à la vitesse afin d’éviter à la bouche de se coller à la mentonnière. Un tissu de garniture séchant rapidement est un atout avant d’entamer une nouvelle séance. La présence d’un verrouillage d’écran est indispensable pour conserver une protection du visage lors d’une chute.
C’est en gardant tous ces points en tête que nous avons testé ces modèles. Deux catégories se distinguent rapidement : les modèles purement sportifs, et ceux à la polyvalence piste/route plus affirmée. Choisir l’une ou l’autre des ces catégories est avant affaire de goût.
Retrouvez les résultats de ce comparatif dans le n°281 (octobre) de Moto Magazine.