- C’est vrai qu’elle a de la gueule, cette petite 125 ! Entre sa plastique originale héritée de sa grande sœur 659, sa robe blanc nacré et ses larges roues à rayons inox, plantés dans de belles jantes noires brillantes, on est bien loin de la rigueur souvent de mise sur les petites cylindrées. De plus, la finition est de bonne facture même si le tableau de bord en provenance directe d’un cyclo 50 fait un peu tache dans ce décorum…

- La prise en main est évidente et le faible gabarit (770 mm de hauteur de selle) associé à un poids contenu (130 kg) ôte toute appréhension à l’assaut de nos artères encombrées. Maniable et braquant bien, la petite ibère se faufile avec aisance, mais la réponse moteur manque de vivacité à bas régime. Un « trou » au démarrage (impression d’étouffement) oblige à bien ouvrir les gaz pour décoller, à la façon d’un moteur deux-temps. Passé ce cap, le moteur fait preuve d’une santé étonnante pour sa cylindrée et permet même « d’enrhumer » bon nombre de motos et scooters 125 passé les 70 km/h.

- Enfin, la vitesse de pointe (130 km/h compteur) rassure lors des parcours périurbains, mais ce bloc se montre alors trop bruyant. Autre sujet préoccupant, la boîte de vitesses qui manque de douceur, sachant toutefois que le modèle mis à notre disposition n’affichait que 2 kilomètres.

- En revanche, la qualité des éléments de suspensions mérite d’être saluée.
La fourche encaisse sans broncher les aléas de la chaussée et l’amortisseur arrière fait preuve de compassion pour les lombaires… C’est du tout bon, comme le freinage (étrier double piston à l’avant) qui assure en toutes circonstances.

- Verdict. Belle et originale, la Derbi Mulhacèn s’adresse à ceux qui ne considèrent pas les 125 comme de simples utilitaires urbains. Son confort et la vigueur de son moteur double arbre à 4 soupapes sauront se faire apprécier au fil des kilomètres lors d’escapades campagnardes. Une bonne fille, on vous dit…

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus