Débuter en course : la pluie à moto, une difficulté qui se domine
Il est statistiquement probable qu’une fois sur 10, il pleuve durant une course de moto.
Idem pour les séances d’essais. Tant que vous n’avez pas acquis un certain contrôle du pilotage sur le mouillé, il vaut mieux accumuler de l’expérience plutôt que de se jeter dans une bataille qui a les chances de se terminer par terre.
Les gommes actuelles des motos sont devenues très performantes sur le mouillé, surtout si vous disposez de pneumatiques spécialement adaptés (pneus pluies).
L’essentiel du pilotage est le même, seules les limites d’adhérence changent.
Tout d’abord, regardons le côté positif des choses. Vous allez passer aux mêmes endroits que d’habitude mais avec 20 km/h de moins.
Vos glisses du pneu arrière se déclencheront avec moins d’angle et moins de puissance. Vous allez donc pouvoir en profiter pour dominer ce phénomène et apprendre à le déclencher à moindre risque. Seul le freinage est réellement délicat, car le temps de réaction pour récupérer une glisse est réduit.
Un décrochement du pneu fait suite, la plupart du temps, à une secousse. Si celle-ci est due à la piste, c’est que vous êtes en situation limite (votre pilotage est osé).