En images

Départ :  grosse pression Départ : bousculade prévisible

Il va donc falloir prendre un bon départ, négocier un excellent premier virage et avoir l’esprit devant et non pas derrière jusqu’au drapeau à damier.
Sur une finale, et compte tenu de la durée limitée des courses nationales, on peut même se poser la question de l’intérêt de se faire panneauter car cela n’affectera sans doute pas le résultat (sauf si vous évoluez à la limite des points).

Les quelques minutes avant le départ
- Vous allez être appelé en prégrille environ 20 minutes avant le départ. A ce moment là, vous ne devez plus rien avoir à faire sur votre machine en dehors d’une ultime vérification de la pression des pneus ; un manomètre est gentiment mis à votre disposition chez les manufacturiers ou revendeurs.

Cela signifie que vous avez pris la précaution de changer une dernière fois vos pneus et éventuellement vos plaquettes, que vous avez vérifié votre machine (notamment le serrage des roues) et que vous avez fait le plein d’essence nécessaire et suffisant au moins une heure avant la course. N’embarquez pas trop d’essence, le poids est l’ennemi, mais ne risquez pas une panne stupide.

Méfiez-vous, les horaires changent souvent. Passé ce délai, ne touchez plus à votre machine sauf avec un chiffon si cela vous amuse. Détendez-vous ou concentrez-vous en vous isolant suivant votre caractère.

Certains pilotes s’isolent alors et visualisent le départ ou le premier tour, d’autres flânent dans le paddock, mais d’une manière générale, il est difficile (et pas nécessairement souhaitable) d’échapper au stress (voir chapitre pilotage).

Vous aurez déjà repéré la prégrille lors de l’appel des premières séries. Cette fois les commissaires vous placeront dans l’ordre de départ de la course et vous pourrez donc apprécier la concurrence en statique. S’il ne sert à rien d’être le premier en prégrille, il est inutile toutefois d’arriver le dernier car vous risquez de devoir vous élancer des stands pour le tour de chauffe (voir plus bas).

Le départ
- Il est important de bien connaître les procédures de départ pour pouvoir réussir ceux-ci. Après la mise en prégrille, deux procédures sont possibles : une procédure de départ type Open Superbike ou une procédure simplifiée qui peut cette fois être appliquée à certaines courses annexes pendant un week-end Superbike.

Dans le premier cas, à la sortie de la prégrille, les pilotes effectuent un premier tour de reconnaissance du circuit et viennent se placer sur la grille de départ matérialisée sur la piste et en principe contrôlée à chaque ligne par des commissaires sportifs. Un drapeau rouge est présenté de façon fixe aux concurrents, les pilotes doivent arrêter leur moteur et disposent alors de 10 minutes avant le(s) tour(s) de chauffe pour pouvoir faire d’ultimes réglages tels un changement de roue, voire un changement de machine.

5 à 7 minutes plus tard, la piste est évacuée par toutes les personnes, à l’exception des mécaniciens (un par machine) et des officiels accrédités. Lorsque le panneau 3 minutes est présenté, les mécaniciens aident les pilotes à démarrer leur moto, puis ils évacuent la piste. Les pilotes peuvent alors s’élancer ligne par ligne pour un ou deux tours de chauffe. Ils viennent reprendre leur place sur la grille, le moteur restant cette fois en route. A ce moment là, le feu rouge est mis, les juges de lignes abaissent un à un leur panneau lorsque la ligne est complète, la voiture de sécurité se range au fond de la grille indiquant que la piste est libre. Un pilote qui a connu un problème pendant le tour de chauffe et qui arrive après la voiture de sécurité doit regagner les stands d’où il pourra s’élancer après le départ de la course.

Le directeur de course peut donner le départ soit au drapeau soit plus généralement au feu vert.
Dans le deuxième cas, dit de procédure simplifiée et généralement appliqué en Promosport, les concurrents effectuent un tour de reconnaissance à la sortie de la prégrille, un feu rouge est allumé 30 secondes après la sortie du dernier pilote, passé ce délai, un retardataire à la prégrille s’élancera depuis la sortie des stands. Après un tour de circuit, les pilotes viennent se placer sur la grille de départ, laissent leur moteur allumé, puis s’élancent pour un ou deux tours de chauffe ligne par ligne.

Ce ou ces tours terminés, ils se placent sur la grille de départ. Le départ peut être donné dès que les juges de lignes indiquent que les lignes sont complètes et que la voiture de sécurité est arrivée en fond de grille.
A partir de là, comme dans le cas précédent, le directeur de course peut donner le départ à tout moment.

Un panneau 30 secondes est fréquemment présenté aux concurrents. Attention, cela ne signifie en rien que le feu passera au vert ou que le drapeau s’abaissera au bout de ce laps de temps.
Cela signifie donc que vous devez vous tenir prêt à vous envoler dès que votre machine est correctement placée sur la grille.

Ne vous déconcentrez pas en cherchant à regarder derrière, enclenchez la première, gardez l’oeil sur le directeur de course ou sur le feu et mettez votre moteur raisonnablement dans les tours.
Il faudra éviter de faire cabrer votre machine, mais également éviter de trop faire cirer l’embrayage sous peine de voir une ou deux lignes vous passer devant dans les premiers mètres. Il faut arriver à utiliser l’embrayage pour rester dans la zone de puissance suffisante pour être à la limite du cabrage.

Cette technique de démarrage n’est pas évidente d’autant plus que, même si vous connaissez bien votre moto, sa réaction change du fait de la démultiplication que vous avez finalement adoptée. Un bon conseil, entraînez-vous à un ou deux départs pendant les séances d’essais libres (sur la voie d’accélération, pas sur la piste !). Enfin, il ne sert à rien de chercher à grappiller quelques mètres sur la grille en espérant que le juge de ligne ou le directeur de course ne s’en rendent pas compte. Vous risquez de voir donner le départ alors que l’on est en train de vous faire signe de reculer à votre bonne place (ne souriez pas, c’est encore du vécu). De la même manière, le départ anticipé d’un concurrent entraîne systématiquement une pénalité de 15 secondes.

Publicité

Commentaire (1)