Alors que le contrôle technique 2RM (CT2RM) revient sur la table suite à l’action de 3 associations anti-moto auprès du Conseil d’État, nos voisins belges ont d’ores et déjà leur propre CT2RM depuis le 1er janvier 2023. C’est la région flamande qui a ouvert la voie l’année dernière, avec non pas un contrôle périodique dont l’inutilité est avérée, mais plutôt un contrôle à la revente ou à la suite d’un accident et/ou d’une altération du véhicule. En clair, le motard doit passer ce contrôle s’il souhaite revendre sa moto ou évaluer son état technique suite à une chute, une collision, ou toute autre modification majeure. La mesure ne concerne que les 2RM d’une cylindrée supérieure à 125 cm3.


Un contrôle technique 2RM généralisé à toute la Belgique

En dépit de quelques différends sur le sujet, les 4 régions que compte la Belgique se sont accordées sur la mesure flamande, désormais généralisée à l’ensemble du pays. Ainsi, le CT2RM belge, au tarif de 48,50 euros et d’une durée de 30 min, contrôle des éléments de sécurité tels que le freinage, l’éclairage, le châssis, les pneumatiques et la direction. Le contrôle vise également les normes antipollution / sonores et la validité de la carte grise.

Du reste, le nombre de centres de contrôle agréés se limite à une dizaine, uniquement en région bruxelloise et wallonne. Comme en France qui, elle, opterait pour un contrôle périodique tous les 5 puis 3 ans, la plupart des centres belges ne sont sans doute pas encore prêts à recevoir les milliers de motos et scooters.

En attendant la suite des événements en France, la FFMC PPC (Fédération des Motards en Colère de Paris-Petite-Couronne) vous invite à manifester ce samedi 4 février à Paris, tandis que la FFMC 06 (Alpes-Maritimes) organise elle aussi une manifestation le même jour, à 13h30 devant le centre administratif de Nice (CADAM).

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