Sur un air d’actualité : le pouvoir d’achat
- Pour tenter d’écarter le danger, les motards sont parfois venus de loin : « Des départements limitrophes (Bouches-du-Rhône, Var, Gard, Drôme, Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche) mais aussi d’encore plus loin (Rhône, Hérault, Paris et même Belgique). Des adhérents FFMC, bien sûr, mais aussi beaucoup de sympathisants et motards peu coutumiers des manifestations. Des moto-clubs venus en nombre et, notamment, le celui d’Avignon venu apporter officiellement le soutien de la FFM », indique la FFMC 84.

- Avignon, 14h, début de la concentration. Francis Cervellin, coordinateur de la FFMC du Vaucluse, résume les motifs de la réclamation faite à M Mariani : « Nous ne voulons pas de ce contrôle technique, inutile en termes de sécurité routière, qui grèvera notre budget alors que l’entretien de nos motos nous coûte déjà si cher et alors que notre pouvoir d’achat régresse comme celui de tous les Français. »

Des poubelles, nos motos ?
- 15h, direction Orange, siège de la permanence du député Mariani. Sur place, Francis Cervellin interpelle la délégation UMP qui attendait les motards : « Regardez nos motos. Ont-elles l’air de poubelles ? Avons-nous l’air d’être des inconscients à qui il faudrait rappeler tous les deux ans d’entretenir leur machine ? »

- Il rappelle aussi que « la FFMC est prête à prendre toute sa place dans la réflexion sur la sécurité des deux-roues motorisés. Elle le fait chaque jour partout en France. Comme elle agit pour l’éducation routière de la jeunesse. Mais jamais la FFMC et les motards n’accepteront les faux-semblants, les marchés de dupes et la poudre aux yeux. »

Ne baissons pas la garde
- Thierry Mariani, alors en voyage en Russie, devrait recevoir une délégation de la FFMC 84 après les Municipales. « Une rencontre préliminaire à celle qui aura lieu dans quelques mois et au cours de laquelle la FFMC nationale présentera ses propositions au député », précise Francis Cervellin.

- Bien sûr, le maintien de la proposition de loi ne signifie pas obligatoirement qu’elle deviendra loi. Son retrait n’empêchera pas non plus qu’une autre soit déposée. Mais il constituerait une victoire plus que symbolique : il ne serait alors pas aisé d’effectuer – sans mauvaise foi – une proposition aussi peu convaincante. Le combat continue donc et il est toujours d’actualité de signer la pétition de la FFMC et d’interpeller les députés.

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