A l’issue du vote, Bernadette Vergnaud, eurodéputée PS (photo ci-dessus), a déclaré : « Malgré le puissant lobbying des centres de contrôle, c’est une victoire de la raison à laquelle nous assistons : les accidents de motos ne sont presque jamais liés à une défaillance technique. Les normes doivent rester proportionnées par rapport au contexte et l’objectif ». Il est toujours intéressant de relever de tels propos dans la bouche d’une élue !

« Les États membres seront donc libres de décider des méthodes et de la fréquence des contrôles pour les motocycles : c’est une bonne nouvelle pour les motards français, puisque la France a déjà marqué son opposition au contrôle technique des motos ». Sous-entendu, même en 2022, le contrôle technique moto n’arriverait pas en France. Si rien ne change d’ici là.

« Concernant les automobiles, nous nous félicitons là aussi de la victoire du bon sens : le contrôle technique reste placé sous le schéma 4-2-2 - tous les 4 ans, puis tous les 2 ans - alors que la Commission Européenne proposait le schéma 4-2-1. Un contrôle technique tous les ans serait un coût supplémentaire injustifié pour les citoyens, mais une rente pour les centres de contrôle », conclut Bernadette Vergnaud.

Et comme des automobilistes se cachent derrière nombre de motards, on concède que c’est une relative bonne nouvelle !

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