Shark s’est visiblement donné les moyens de réaliser un casque performant, tant en termes de flux aérodynamiques que de ventilation. La pénétration dans l’air a été soignée par le recours à des souffleries et autres laboratoires spécialisés dans la dynamique des fluides. Un soin dont n’avait pas bénéficié à l’époque son prédécesseur, le RSR 2, fâcheux générateur de turbulences sur l’arrière de la tête. L’application de ce travail est immédiatement perceptible.

Anecdote : lors de la présentation, les pilotes de GP invités, Randy de Puniet et Jules Cluzel, racontaient à quel point ce casque était formidable, notamment la ventilation. Force est de reconnaître que dès les premiers tours de roues, on se surprend à vite fermer la trappe d’aération basse tant elle ventile abondamment. Et le reste est à l’avenant (voir détail essai).

Parmi les déceptions figure le faible nombre – seulement 2 – de tailles de coques disponibles (S-M et L-XL), là où les japonais Arai ou Shoei en proposent 4 voire 5.

Autre souci, quelques détails de finition, notamment d’assemblage sur les modèles de pré-série fournis lors de ce lancement. Ils devraient être résolus d’ici à la mise sur le marché. En attendant, il est incontestable que le Race-R Pro est bien né. Il ne nous reste plus qu’à l’évaluer face à ses concurrents.