Luc Forestier, chargé de la branche deux-roues au sein du CNPA (conseil national des professions de l’automobile) rappelle que « vendre la bonne moto à la bonne personne, c’est d’abord essayer de comprendre ce qu’elle va faire avec, et l’aider à acheter le véhicule qui correspond à son usage et ses capacités ».
Mais les préconisations du vendeur ont été bien souvent relayées en amont par la presse spécialisée.
Le motard est en général très bien informé. Le contrat de vente implique évidemment celui de l’assurance. Là aussi, il existe certaines « barrières » qui freinent, voire empêchent l’acquisitions de certains modèles (les supersportives, par exemple) pour les jeunes permis, notamment. Ainsi, la Mutuelle des Motard a établi (et renouvelle chaque année) une liste de motos « Label jeune » destinées aux motards novices.
« Toutefois, note, Luc Forestier, les constructeurs ont drastiquement réduit leurs gammes, aujourd’hui il n’existe plus de cylindrées intermédiaires entre les 125 et les 600 comme par le passé.
Enfin, encore trop peu de motos sont adaptées à la morphologie des femme, en termes de poids ou de hauteur. » Concernant le marché de l’occasion, ce qui représente trois motos sur quatre vendues, le réflexe indispensable reste le suivi de la tracabilité du véhicule (factures, révision, pièces…).
Forum du Mondial 2007 : choisir sa moto
Forum FFMC du Mondial du 2 roues :
Pas toujours aisé de choisir sa moto à la seule vue des catalogues de marques. Au delà de l’achat passion pour la moto dont le look vous fait carrément craquer, il est bon dans de nombreux cas de ne pas négliger des critères objectifs pour être sûr de ne pas se tromper.
Après tout, nous ne sommes peut-être pas le meilleur juge pour choisir notre moto.
Et il n’est pas forcément inutile de bénéficier du conseil de la presse spécialisée, des assureurs ou des concessionnaires pour nous éclairer sur nos propres capacités.