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Casque d’Ane à Veyrac (87) : risque de dérapage Casque d’Ane à Veyrac (87) : le regard de l’aménageur Casque d’Ane à Veyrac (87) : dans tout le village Casque d’Ane à Veyrac (87) : pas de risque de glissade

« Il est facile de faire dire ce qu’on veut à une photo. En effet, replacé dans le contexte réel, votre article n’a plus le même poids ».

Afin d’appuyer cette petite leçon, le cadre transmet des clichés de mauvaise qualité, qui ne nous convainquent guère plus : la rue a bel et bien été refaite, avec un revêtement qui nous semble toujours aussi glissant, surtout par temps de pluie, et une bande pavée sur sa longueur, dont l’implantation est illisible pour les conducteurs : est-ce la fin de la chaussée ou le début du trottoir ?

Pavé-asphalte grenaillé
Claude Lanfranca explique : « Les travaux réalisés par la communauté d’agglomération à Veyrac ont pour objectif de faire ralentir les véhicules dans la traversée du bourg devant l’église.

Le plateau est ainsi associé à une limitation de vitesse à 30 km/h, résultat satisfaisant si on en croit votre article. Quant aux matériaux utilisés, ils se veulent qualitatifs, pavés-asphalte grenaillé, certes plus brillants mais pas plus glissants. Concernant le regard, il n’est pas positionné sur une trajectoire normale de circulation puisque placé dans le caniveau latéral ».

La bande pavée tient donc lieu de caniveau. Répondons au vice-président que la « trajectoire normale », c’est celle d’une automobile, pas forcément celle d’une moto, qui peut être contrainte par un autre véhicule de mordre sur la bande pavée. Au risque de glisser.

Là est le nœud du problème : un motard, en équilibre sur deux roues, fait face à des contraintes qui ne sont pas identiques à celles rencontrées par un automobiliste.

Même à 30 à l’heure, une chute du haut d’une selle de moto peut faire très mal. Il nous semble donc inutile de rajouter des difficultés sur la route. D’accord, ce revêtement est grenaillé, mais notre lecteur a ressenti le contraire. Et l’aménageur pourrait équiper les regards d’égout d’un grenaillage identique. Le dispositif existe.

Fin de non recevoir
« En conséquence, il n’est pas envisagé de refaire cet aménagement », conclut, dans sa missive, le haut-fonctionnaire.

Plutôt que de répondre ainsi aux motards, on aurait aimé que Limoges-Métropole s’engage, a minima, à installer sur les regards d’égout un revêtement grenaillé. Cette administration a raté son rendez-vous avec les motards. Dommage.

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