La Raptor 650 et sa grande soeur partagent de nombreux points communs, dont le look..., mais aussi les mêmes plastiques noirs de l’habillage jugé bien cheap.
Dommage car l’équipement est luxueux : fourche Marzocchi upside-down de 43 mm, amortisseurs Boge de qualité, disques Brembo semi-flottants, étriers Nissin quatre pistons... une excellente recette pour obtenir un roadster à la fois maniable et stable.
L’empattement est plutôt court (1440 mm), l’angle de chasse important (25,2°) et par rapport à la 1000, le diamètre des tubes du treillis en acier a été réduit, tout comme la jante arrière moins large (4,5 au lieu de 5,5) et son pneu Metzeler (160/60x17 à la place de 180/55x17).
Dès les premiers tours de roue on se sent chez soit, même si vous êtes débutants et motard(e)s de petite taille (hauteur de selle de 775 mm). Toutes les commandes sont douces et progressives. La position est naturelle, pilote légèrement courbé vers l’avant.
Hélas, la place du passager est des plus limitée... la protection aussi. Les freins manquent de mordant, la poignée de gaz est un poil longue, ce qui à contrario facilite la vie aux débutants.
Le moteur, issu de la 650 SV de Suzuki, n’est modifié qu’au niveau de l’échappement (2x2 au lieu d’un 2 en 1) et du réglage carbu. Pour autant, le comportement est aussi agréable que sur la japonaise.
Le bicylindre répond à la moindre sollicitation et grimpe rapidement dans les tours. Le couple toujours présent est enthousiasmant. Le châssis est au-dessus de tout soupçon.
De fait, sur départementales la Raptor fait merveille. Facile, puissante, mais maîtrisable.