Les Superbikes sont en piste… Et vous entrez sans un autre monde. Votre vue s’en donne à cœur joie : couleurs, chromes, combinaisons de cuir… sans oublier la beauté des machines et celle des umbrella girls.

Après la vue, c’est votre odorat qui est mis à contribution : odeur de chaud, d’huile et de pneus, de cuir et de merguez frites… Ces odeurs commencent même à se transformer en goût... d’essence, de poussière et de bitume ! La buvette est alors la bienvenue pour que la bière (à consommer avec modération) évacue la sécheresse de votre gorge.

Une fois votre soif étanchée, vous pouvez enfin discuter avec les amis : pilotes, team managers, commissaires de piste, c’est à chaque fois le même rituel, la même joie de se retrouver et d’échanger quelques mots. Enfin, quid du toucher ? Chacun est libre de caresser ce qu’il veut... Moi sur un circuit, j’aime poser délicatement ma main sur la croupe incendiaire de la 1000 R1 du GMT 94… avant d’effleurer son réservoir et d’embrasser son front entre ses deux yeux de serpent.

Circuit qui rit, circuit qui pleure
La course, c’est aussi un concentré d’émotions. La tristesse dans les yeux de Louis Bulle, qui ramène sa machine au stand après être tombé lors de la première manche des Supersport, alors qu’il bataillait dans le peloton de tête.

La colère de Julien Da Costa contre lui-même, lorsqu’il chute lors de la première course des Superbike alors qu’il avait en point de mire la BMW de Sébastien Gimbert pour le gain de la 2e place.

L’angoisse et la peur des proches quand le drapeau blanc à croix rouge signale l’ambulance sur la piste.

Les larmes et le courage d’Ornella Ongaro qui, après une formidable remontée en Supersport, crie de douleur en ramenant sa moto au stand à cause de son genou blessé.

Et bien sûr la joie et le bonheur du vainqueur brandissant, sur le podium, la coupe avec un grand sourire, alors qu’à ses côtés, son dauphin dévoile, dans son regard, toute sa déception de s’être fait surprendre dans le dernier tour.

La passion comme dénominateur commun
Comme le disait, dimanche, Christophe Guyot aux motards venus visiter le stand du GMT 94 : « Ce qui m’intéresse dans la course, c’est le côté humain. La moto est ma passion, mais ce qui compte ce sont les femmes et les hommes qui sont sur la machine et autour de la machine. Si faire de la course, c’est faire un box fermé et inaccessible, j’arrête tout de suite. »

Ce week-end, je me suis plongé dans ce monde de la course en regardant la piste, les classements, mais j’ai surtout ressenti cette passion qui nous a uni.

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