Alors que Haga fait le forcing pour passer deuxième, Troy Bayliss chute dans la remontée de « Druids Bend ». C’est fini pour lui ! Débarrassé de cette menace pesante, le pilote anglais envoie les watts et creuse un écart qui grandit au fil des tours. Il n’est pas rejoint et franchit la ligne d’arrivée avec 1’’554 d’avance sur Troy Corser. Le pilote australien a profité de la chute de Haga à 9 tours de la fin.

Dame chance a décidé aussi de sourire à Max Biaggi (Suzuki N°3), qui monte sur la 3e marche du podium. Pointé à la 9e place en début de course, le Romain entame une remontée et arrive dans le sillage du duo composé de Ruben Xaus (Ducati N°111) et Yukio Kagayama (Suzuki N°71), qui se bagarrent pour la 4e place. Max arrive à prendre l’ascendant sur ces deux pilotes ; s’ensuit une longue bagarre fratricide avec Kagayama, son propre coéquipier, avant que ce dernier ne chute lourdement.

Biaggi, avec une chance de cocu, prend la 3e place du podium à 2’’917 du vainqueur. Avec les 16 points engrangés, il sauve (provisoirement ?) sa 2e place au classement. En effet Haga qui se bat comme un furieux avec James Toseland, chute au 17e tour, alors qu’il occupe la 2e place en course.

Manche 2 : Toseland réussit son pari

La deuxième manche donne lieu à une splendide empoignade entre James Toseland, Noriyuki Haga, auteur du holeshot, et son coéquipier Troy Corser. Mais l’essentiel des débats se déroule entre le Japonais et le pilote anglais qui se disputent le leadership de manière féroce, sans se faire aucun cadeau.
Très vite, Troy Bayliss, qui fait partie du wagon de tête, lâche prise et laisse Troy Corser se lancer à la poursuite du duo de tête.
Au 13e tour, la jonction est faite avec les deux leaders qui se battent à qui mieux mieux.

Au final, James Toseland franchit la ligne d’arrivée, après un ultime mano a mano avec Haga, avec une avance de 1’’686 sur le Japonais. Avec cette 2e place sur le podium, Noriyuki Haga détrône Max Biaggi de la 2e position au classement provisoire.

Le Romain, alors qu’il était 4e en course, a du passer par les stands pour un « ride trought » pour départ anticipé. Résultat, Max termine 8e de la course à plus de 19 secondes du vainqueur.

Avec ce doublé, James Toseland se dirige lentement mais sûrement vers son 2e titre de la catégorie. Si cela se produit, le prestige qui retombera sur le team Ten Kate sera énorme, puisque Kenan Sofuoglu a déjà apporté le titre du Supersport au team hollandais.

Supersport : Tête de Turc champion !

En terminant 2e de la course du Mondial Supersport de Brands Hatch, Kenan Sofuoglu (Honda N°54) est sacré champion du monde avec 80 points d’avance sur Fabien Foret, qui est 2e au classement provisoire.
Le Turc n’a cependant rien pu faire pour contrer Broc Parkes (Yamaha N°23), qui prend les commandes de la course au 5e tour après la chute de Craig Jones (Honda N°18), auteur du meilleur départ.

Il termine à plus de trois secondes du pilote australien. Le Turc a mené une course sage, sans tenter le diable. Derrière lui, la lutte fait rage entre Massimo Roccoli (N°55), Robbin Harms (N°127) et le wild card Tommy Hill (Yamaha N°6) pour le contrôle de la dernière place du podium.
Au final, Roccoli arrache la 3e place du podium devant le pilote danois.

Sébastien Charpentier (Honda N°16) est poursuivi par la déveine ; au tour de formation, il est obligé d’échanger sa moto de course avec le mulet, pour des problèmes d’allumage. Obligé par le règlement de partir du fond de grille, le Français marque le point de la 15e place. C’est un triste spectacle pour Sébastien, qui a été double champion du monde de la catégorie. Mais la punition n’est pas finie pour Seb, qui a finalement été disqualifié par les officiels, à la fin de la course, pour n’avoir pas présenté sa machine au contrôle technique.

Le bilan est plus mitigé pour GMT 94, puisque seul Sébastien Gimbert arrive à terminer 13e (en partant de la 18e place). A contrario, David Checa (Yamaha N°94) ne marque pas de points, puisqu’il finit 18e . « Comme nous n’avons pas le budget pour développer les moteurs, nous allons nous concentrer sur le réglage châssis » explique sobrement Christophe Guyot. Mais avec la fin de la saison qui se profile à l’horizon, le bilan du GMT 94 semble bien maigre par rapport aux ambitions affichées.

La déception est égale dans le team Gil’Motor Sport, même si Fabien Fore, finit à une honorable 6e place, et son coéquipier Pere Riba en 9e position. « Nous aurions espéré mieux de Fabien, mais il admet lui même qu’il rencontre des problèmes de grip et qu’il ne sait pas comment les résoudre » affirme Jean-Christophe Ponsson.

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