Cette édition 2019 du Bol d’Or aura tenu toutes ses promesses. Entre de multiples rebondissements et une météo très capricieuse, la course nous aura tenus en haleine.
Un scénario de dingue
Le départ de cette 83e édition s’est déroulé sous des trombes d’eau. Gregg Black, pilote du SERT, a comme à son habitude, réalisé le holeshot, rattrapé ensuite par un Gino Rea en feu sur la Yamaha Wojcik. Au bout de 3 heures de course, la direction décidait d’interrompre l’épreuve pour la reprendre le lendemain, à 6h. Une sage décision qui a rassuré les pilotes au vu des conditions catastrophiques...
Juste avant cette interruption, intervenue vers 18h, c’est la Honda du Team F.C.C TSR qui avait pris la tête, les 6 premiers se trouvant dans le même tour.
Aux alentours de 10h du matin, alors qu’elle était en tête, la Honda #5 casse son moteur et répand de l’huile sur une partie du circuit. Ceci entraînera la chute de Loris Baz, second sur la Yamaha du YART, et celle d’Erwan Nigon, troisième sur la Kawasaki SRC. Et ce n’est pas tout ! Les deux machines seront complètement détruites, victimes d’un incendie. Abandon obligatoire...
Suzuki en profite
Le SERT a profité des « pots cassés » en prenant la tête de la course, et en gardant cette première place jusqu’au drapeau à damier. Damien Saulnier, récent successeur de Dominique Méliand, a assuré pour sa première en tant que team manager. Vincent Philippe disputait la dernière course de sa carrière sur un circuit français ce week-end au Paul Ricard. Il en a profité pour rentrer dans l’histoire, en signant sa 9e victoire au Bol d’Or. Impressionnant !
Cette saison 2019/2020 du Championnat du monde d’Endurance commence sur les chapeaux de roues. Rendez-vous en Malaisie le week-end du 13 décembre pour la seconde manche de la saison !