Face aux tensions qui peuvent apparaître entre usagers de la route, contraints de cohabiter sur un espace urbain restreint, trois associations de cyclistes, automobilistes et motards ont décidé de travailler ensemble.

Convaincues que le respect mutuel et le partage de la route sont les pierres angulaires d’une évolution positive vers une entente des différents usagers de la route, les trois associations, ont élaboré une proclamation initiale favorable au partage de la route et vont continuer à œuvrer dans ce sens.

Ensemble, les trois associations ont pris l’initiative de se rencontrer et de mener un projet commun pour permettre aux usagers de la route de mieux comprendre les comportements et spécificités de chaque mode de déplacement.

« Les politiques urbaines menées depuis quelques années en faveur des modes de transport actifs provoquent des tensions entre les usagers de la route. En particulier, l’automobiliste a l’impression qu’on le prive peu à peu de son espace de déplacement au profit du cycliste, et cela, il ne le comprend pas et ne l’accepte pas » explique Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».

« Le premier grand problème, partagé par les cyclistes et les motards, c’est la visibilité : ils sont plus étroits, donc moins perçus et moins vus par les autres. Comme il s’agit de modes de déplacement différents, en plus d’être moins visibles, il y a également une attention portée par les autres usagers qui est moins forte » analyse Didier Renoux, chargé de communication de la FFMC.

Pour apaiser les tensions entre usagers et parvenir à une cohabitation sur la route qui favorise la sécurité de tous, le projet « Ensemble, créons le partage de la route de demain » propose à tous de s’engager, via le site Internet dédié, à faire preuve d’attention et de bienveillance envers l’ensemble des usagers de la route, de façon à construire une communauté respectueuse et améliorer la sécurité sur les routes. Une série de vidéos explicatives des spécificités de chaque mode de déplacement sera postée sur le site Internet, pour mieux informer les usagers.

« Le message à retenir, c’est qu’il faut de la tolérance. Rien ne sert de s’opposer les uns aux autres, car cela ne peut se faire qu’au détriment de la sécurité des usagers. Il faut de la tolérance, parce qu’un automobiliste ne fait pas forcément exprès de rouler un peu trop près d’un cycliste, ou qu’un cycliste ne fait pas volontairement un écart. Travaillons ensemble pour trouver le meilleur moyen d’être en sécurité sur la route » conclut Téodoro Bartuccio, président de "Mon vélo est une vie".

Pour voir la vidéo de présentation du projet Ensemble, créons le partage de la route de demain, suivez ce lien.

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