5.000 dollars, tel est le montant de la prime offerte aux vendeurs américains qui parviennent à vendre une Buell neuve sur le sol américain aujourd’hui ! Cette « petite » motivation accordée par Harley était censée rester secrète, les revendeurs et les employés Harley ayant reçu l’ordre de ne rien révéler aux médias... Le petit arrangement vient cependant d’être révélé par la presse Web américaine. Les tarifs pratiqués sur les Buell depuis ses 5 derniers jours avait effectivement de quoi alerter le chalant : 4.999 dollars (3.350 euros) pour un 1125CR neuf, parfois encore négociable, c’est très peu comparé aux 12.000 euros demandés en France. « Quoi qu’il arrive, le revendeur touchera ses 5.000 dollars alors ne vous sentez pas coupable » explique le site www.Hellforleather.com. Ces rabais seraient accordés afin de vider les stocks avant la fermeture de l’usine annoncée pour le 18 décembre 2009.

Plus tôt dans la semaine, on apprenait de la bouche du directeur financier de Harley, John Olin, qu’« il n’avait pas quantifié les bénéfices de l’arrêt de Buell ni même calculé une économie potentielle dans les évaluations de restructuration ». Dure à entendre, quand la principale raison donnée pour l’arrêt complet de la marque Buell est le « sauvetage financier » de Harley.

En vendant les restes de Buell à prix quasi coutant, et en offrant des primes à leurs revendeurs pour s’en débarrasser au plus vite, Harley US fait certes des heureux chez les clients... Mais c’est surtout ses actionnaires que l’entreprise souhaite rassurer, quitte à brader 26 années d’histoire et de moto américaine.

Publicité