Pour la première fois en France, les motos Arlen Ness étaient présente lors d’un salon. C’était au Festival de la Moto et du Scooter, du 18 au 20 septembre 2009, à Paris.
Stéphane Giroud et Christian Giudice, deux mécaniciens originaires de Chamoson, en Suisses, ont fondé en 2003 Les Bad Boys Custom Cycle. Leur spécialité : préparer et concevoir des motos customisées.
Leurs créations, d’une qualité irréprochable, sont reconnues dans le milieu pro en Suisses et en Europe. Depuis décembre 2008, l’entreprise s’est lancé dans l’importation et la distribution des motos mythique Arlen Ness.
A cette occasion, ils ont rebaptisé la société en Bad Boys Motorcycles SA.
Ils sont venus à Paris, au Festival de la Moto et du Scooter, fin septembre, pour présenter la gamme Ness, une première en France.
Dans la gamme Ness, il y a quatre châssis de base sur lequel vient se fixer un moteur S&S de 2 litres à injections et boite 6 vitesses. En version homologuée, la puissance est bridée à 75 ch (120 en version libre).
Le client peut ensuite choisir ses propres finitions et des options supplémentaires comme : les roues, les commandes, les garde-boue, peintures, finitions moteurs…
Fabriquées aux États-Unis dès la commande passée par le client, il faut compter trois à quatre mois avant de la recevoir.
Le prix de base est de 41.900 euros, c’est pas donné du tout, mais « en rapport avec la qualité et le degré de finitions »… selon l’importateur.
Arlen Ness est l’un des constructeurs les plus connus dans le monde de la personnalisation motos made in US.
Arlen a toujours été attiré par la moto et les véhicules un peu délirants comme les hot rods. Il a commencé à la fin des années 60 par la transformation de sa propre moto, une Harley-Davidson Knucklehead de 1947. Achetée une bouchée de pain, et au grand désespoir de sa femme, cette moto a bouleversé le chemin de sa vie. Réservoir allongé, peinture perso et autres pièces ajoutées ou modifiées, la moto d’Arlen a réussi à attirer l’attention de la presse spécialisée.
C’était le point de départ. À partir de là, il s’est lancé dans d’autres réalisations, d’abord en peinture pour ensuite créer sa propre entreprise, qui porte son nom. Depuis ses réalisations ont même été copiées par d’autres constructeurs.
L’entreprise située à Dublin, en Californie, compte plus d’une dizaine de salariés. Elle est toujours gérée par Arlen (39 ans de boîte), mais c’est son fils, Cory (vice-président), qui s’occupe des affaires courantes et qui marche depuis dans les pas de son illustre père.
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