Le moteur est calé à 270° contre 360 sur la Bonnie. Dés la mise en marche, la couleur est annoncée cela ressemble déjà beaucoup plus à une authentique anglaise.
A l’accélération, là ou le Bonnie donne l’impression de conduire un quatre-cylindres aussi souple que linéaire, le Speedmaster offre un caractère plus viril, tout en restant bien moins rugueux qu’un 883 Harley.
Le choix judicieux d’une roue avant de 18 pouces à pneu étroit (110/80) confère à la direction une précision rassurante. Une qualité que l’on retrouve dans les virages serrés. Même sur les revêtements douteux la Speed tient la trajectoire.
Malgré l’irrationnelle position "pied en avant", elle accepte même d’être joueuse. Le gros pneu arrière grève la vivacité de l’ensemble, surtout à la mise sur l’angle en courbe très serrée. Trés correct sur le sec le grip de la gomme s’affirme moyen sur le mouillé.
Malgré le recallage, le gros twin conserve un caractère presque aussi souple et aisé à gèrer que le Bonnie initial.
Puissant et progressif malgré une commande spongieuse, le double disque avant ne souffre pas de reproche contrairement au disque arrière qui se bloque facilement.
Côté confort, la Speedmaster fatigue moins son rider que bien des roadsters. A allure soutenue le pilote y est d’ailleurs bien moins exposé au vent de la vitesse.
Ce qui offre la possibilité d’envisager sereinement l’autoroute. Sa large selle offre une assise enviable. Les amortisseurs arrière effectuent un travail correct.
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