La forme des plastiques épouse au mieux les contours du moteur et du cadre de la Kawasaki ER-6f, préservant l’harmonie visuelle de la moto, et leur ajustage est de bonne facture. Le bloc optique est directement inspiré de la Z 1000 et le tableau de bord adopte un ensemble compteur et compte-tours analogiques. La version argent est équipée d’une selle deux tons noire et grise.
L’apport d’un carénage intégral a engendré quelques modifications techniques. La longueur des tubes de fourche a été augmentée de 10 mm et les ressorts ont été raffermis pour compenser le surpoids et l’appui aérodynamique à haute vitesse de la carrosserie. L’amortisseur arrière, lui, voit son entraxe augmenté pour s’adapter aux nouvelles caractéristiques du train avant. De ce fait, la hauteur de selle, la garde au sol, l’empattement et la chasse augmentent de 5 mm. Ces modifications ne se sentent cependant pas en dynamique.
Les premiers kilomètres le montrent, la Kawasaki ER-6f a gardé toutes les qualités de sa sœur. Si quelques vibrations parasites s’invitent derrière le tableau de bord entre 3 000 et 4 000 tr/min, probablement en raison d’éléments plastiques mal ajustés, son comportement reste intuitif à la mise sur l’angle. Les courbes sont avalées avec stabilité, quelle que soit la vitesse.
La protection du haut du corps est évidemment meilleure que sur le roadster, ce qui incite à rouler légèrement plus vite...
Côté freinage, du fait des modifications sur la fourche, la moto « pique » moins du nez lors de prises de frein musclées face à la version naked.
Enfin, l’économie de carburant généralement constatée sur les motos carénées compensera dans le temps le surcoût initial par rapport à la version naked.
Présentation en vidéo de la gamme Kawasaki
ZZR 1400 - ER-6f - ZX 10R - VN 900
Cliquez sur l’image pour lancer la vidéo