Et c’est reparti pour la traditionnelle « journée sans voiture » parisienne. Ce jour béni des amateurs de mobilités douces, tombe cette année le dimanche 22 septembre. De 11h à 18h, vous ne pourrez donc pas circuler dans Paris en voiture, moto ou scooter, et ce que votre véhicule soit thermique ou électrique. Cette édition est la 3e à interdire tout Paris à la circulation (exception faite du périphérique dont certaines bretelles seront toutefois fermées) alors que les deux premières éditions ne restreignaient la circulation qu’aux arrondissements centraux. Pour 2019, Bobigny, Les Lilas, Aubervilliers et le Pré-Saint-Gervais rentrent dans la danse.

135 € d’amende
Les bus et taxis pourront circuler à condition de ne pas dépasser les 20 km/h dans les 4 premiers arrondissements et 30 km/h dans les 16 autres arrondissements. Les VTC pourront circuler dans les arrondissements 5 à 20. Les riverains véhiculés pourront passer les barrages filtrants à condition d’être en possession d’un justificatif de domicile et « d’emprunter le trajet le plus court » pour éviter sans doute que la vision de leur automobile ou motocyclette n’offusque ceux occupés à célébrer cette ville « entièrement libérée des circulations motorisées ». Les contrevenants s’exposent à une amende forfaitaire de 4e classe, soit 135 €.

Particules pour tous
Paris vous invite donc ce jour à vous initier aux « mobilités actives non polluantes », qu’il s’agisse d’un vélo, d’un gyropode, d’un skate, de rollers ou d’une trottinette (honnie les autres jours de l’année si l’on en croit le contentieux qui oppose la ville à l’opérateur Lime). Les allées du Champ-de-Mars accueilleront un « Salon de l’écomobilité et de la glisse urbaine ».
Vous pourrez aussi, bien entendu, emprunter le métro. La rasade de particules fines vous sera facturée au tarif habituel, la journée sans voitures n’étant pas une journée sans tourniquet, n’allez pas confondre. L’association Respire a rappelé opportunément ce 19 septembre que « dans les souterrains ferroviaires de type métro et SNCF, la concentration de particules PM10 peut atteindre 500 μg/m3, soit 10 fois plus qu’un pic de pollution ».

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