Les 240 kg tout habillé se font sentir lors des béquillages et dans les manœuvres "à pied" mais s’évanouit dès les premiers tours de roues. L’habitude venant, le Scarabeo surprend même par son efficacité en parcours urbain : les reprises sont vigoureuses, le rayon de braquage très court facilite les évolutions et la position de conduite droite assure un guidage précis en même temps qu’elle soulage les lombaires du pilote.

Sur route, le Scarabeo rappelle le comportement d’une moto. Ses grandes roues lui assurent tenue de cap et stabilité en grandes courbes. Sur parcours sinueux, son poids et son inertie se font sentir et il faut peser sur les guidons pour l’inscrire en virage.

Le moteur, quant à lui, fait preuve d’une belle santé jusqu’à 130 km/h, mais s’épuise vite au-delà, surtout en duo. Mais c’est aux vitesses "utiles" qu’il donne le meilleur de lui-même et c’est le principal quand on a pour champ d’action privilégié, voies rapides et/ou autoroutes de liaisons. D’autant que sa faible consommation, environ 5,6 l au 100/km procure une autonomie record.

Côté protection en revanche, le pare-brise plutôt bas et le tablier étroit n’assurent qu’un service très moyen. À partir de 120 km/h, des remous viennent glacer le bas des jambes.

Alain Corroler

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