Après deux mois de périphérique parisien limité à 50 km/h et un recours juridique collectif déposé et soutenu par 500 signataires, la décision unilatérale de la mairie de Paris est attaquée en justice ce jour par la Ligue de défense des conducteurs (LDC). Cette offensive est appuyée par la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), Mobilians (organisation professionnelle des services de l’automobile) et la Fédération des associations de commerçants et artisans parisiens (FACAP).


Automobilistes, motards et commerçants s’unissent contre l’absurde

Car oui, la décision d’abaisser le périphérique parisien à 50 km/h ne se base sur aucune étude d’impact. Rien n’est prouvé que les causes évoquées (bruit, pollution, fluidité du trafic) seront diminuées ou améliorées. Une mesure arbitraire, prise sans concertation, "au doigt mouillé", qui pénalise tous les usagers du périphérique, dont 80% ne sont pas parisiens. Cherchez l’erreur ! En sus, elle met en danger les motards qui ne peuvent, légalement, ne plus pratiquer la circulation interfiles.

Rien d’étonnant de voir des centaines d’usagers et professionnels s’unir contre l’arrêté sur la plate-forme RiposteJuridique.fr, représentés par Maître Séverine Manna et Maître Rémy Philippot, avocats au barreau de Paris. De leur côté, la LDC et Mobilians ont mandaté Maître Rémy Josseaume, avocat en droit routier au barreau de Paris. Enfin, la FFMC a engagé Maître Frédéric Thiriez, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. A suivre !


Crédit photo : DR/Chabe01

Publicité

Commentaire (0)