Trois roues, un volant, conducteur et passager côte à côte, un 4-cylindres de 2.400 cm3… voilà la nouvelle proposition, appelée Slingshot, promise pour les routes européennes, par le groupe Polaris, au 4e trimestre 2015. Également propriétaire de Victory et d’Indian, Polaris propose ici une machine entre auto et moto qui n’est pas pour nous déplaire.

Si le Slingshot sévit déjà sur les routes américaines depuis le début de l’année, il débarque sur le vieux continent et vient chasser sur les terres d’une autre curiosité du monde motorisé, le Can-Am Spyder de BRP-Bombardier, l’autre géant canadien de l’industrie motorisée.

Inspection de l’engin
Commençons par le cœur, un 4-cylindres de 2.384 cm3 qui offre une puissance maximale de 173 chevaux dès 6.200 tr/min pour un couple de 22,5 m.kg à 4.700 tr/min. Ce trois-roues offre cette puissance pour un poids annoncé de 782 kg avec les pleins. Le moulin est ancré dans un cadre en acier. Le bras oscillant, quant à lui, est en aluminium.

Mais ce trois-roues se distingue par le fait que la machine se pilote avec un volant, l’habitacle est celui d’une petite voiture de sport, et que le passager prend place dans le siège baquet à côté du conducteur. Placés très près du sol, les occupants attachés par des ceintures de sécurité, mais avec obligation de porter un casque, devraient avoir leur lot de sensations. Mais pas besoin du permis moto…

Côté assistances, le Slingshot se dote de l’ABS, d’un contrôle de stabilité et de traction. Espérons que ces aides à la conduite n’enlèveront rien au plaisir de pousser cet engin à ses limites.

Reste à voir le prix qui, outre-Atlantique, se chiffre à 24.999 $ (22.380 €) pour la version standard, 4.000 $ (3.580 €) de plus pour la version SL mieux équipée, et 1.000 $ (895 €) supplémentaires pour le modèle le plus premium appelé SL LE.

Une machine qui, même si elle s’éloigne du concept motocycliste, donnera à tout passionné des plaisirs mécaniques qui se respecte, une sérieuse envie d’essayer.

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