Hormis ces deux équipes, personne n’a les moyens d’aller défier Suzuki et son représentant, le Sert (Suzuki Endurance Racing Team), dans ce championnat.

Le podium des 24H du Mans moto

- Mais la victoire dans une course d’Endurance aussi mythique que les 24H du Mans est symbolique pour tous les acteurs : importateurs, pilotes et passionnés de sports mécaniques. C’est pour cela qu’une victoire sur le circuit de la Sarthe est aussi important.

- Démarrer une saison par une victoire est toujours réconfortant. Bien entendu rien n’est joué tant que le drapeau à damiers n’a pas été franchi. Mais l’équipe officielle de Suzuki (Sert) possède, sur le papier, tous les atouts : des pilotes de pointe, une équipe de mécanos ultra professionnelle et des moyens financiers importants. De plus, elle arrive au Mans avec un magnifique doublé décoché en 2006.

- La machine n°11 Kawasaki Motor France et la Yamaha n°94, désormais aux couleurs de Yamaha Racing France, sont bien entendu des adversaires de taille. La deuxième car elle est montée sur la plus haute marche du podium en 2005, la première car elle a dominé l’endurance dans les années 1990.

Bien sûr des jokers peuvent toujours s’inviter au banquet des rois, tout comme la Honda n°55 de National Motos en 2006 ou la Yamaha n°3 de Phase One, qui a été sacré champion du monde en 2003.

- Mais l’équipe de National Motos a eu beaucoup de mal à régler sa machine, notamment avec la nouvelle configuration cartographique. Enfin, même si la Yamaha Phase One peut jouer dans le Top 5, elle n’est jamais montée sur le podium en Sarthe.

Les changements

- Les organisateurs des 24H du Mans ont imposé, cette année, l’introduction de « bio » carburant dénommé E-10, contenant 10% d’Ethanol. Pour quel intérêt ? On sait que cette décision a été prise de manière unilatérale et sans aucune concertation. Ce « bio » carburant ne servira que pour le Mans et pas dans les autres courses du championnat. Donc tout l’argent investi pour adopter de nouveaux tuyaux ne resservira pas…

- Côté règlement technique, les catégories ont été redéfinies et le Superbike n’existe plus. Désormais, la catégorie reine s’appelle Formula EWC (Endurance World Championship)
- Dérivée de l’ex-Superproduction, cette Formula EWC est la seule retenue pour le titre de champion du monde d’Endurance. Désormais on admet un certain nombre de modifications sur le moteur comme les arbres à cames, chose interdite auparavant en Superproduction.

- La catégorie Superstock est maintenue, et elle devient éligible pour une coupe du monde.

- Quant à la catégorie Open, elle subsiste pour accepter au départ des motos hors championnat. Cette année, on admet 2 BMW HP2 et une Ducati 1098R.
- Concernant le circuit Bugatti, la grande nouveauté est le virage du Garage-vert : afin d’en améliorer la sécurité pour les pilotes, et la visibilité pour les spectateurs. Le virage a subi de grands travaux qui lui ont valu d’être déplacé et entièrement refait sans changer de dessin.

- En conséquence, le circuit Bugatti s’est allongé de quelques mètres pour développer désormais 4,185 km. Comme en 2007, le plateau rassemble le meilleur de l’Endurance : 18 des 20 teams permanents du championnat 2008 sont présents.

- Ainsi, 34 Formula EWC sont attendues, plus 25 Superstock et 4 Open ; les teams français étant les plus nombreux (22 en EWC comme en Supersport, plus 2 en Open).

- On note également la présence de l’unique MV Agusta qui fait tout le championnat du monde 2008 en EWC, plus une Metiss en Open. Sans oublier les deux BMW flat-twin engagées directement par l’usine avec pour ambition de faire beaucoup mieux que la 16e place de 2007.

-Rendez-vous samedi 19 avril, à 15 heures, pour le départ de la 31e édition des 24 Heures Moto, sur le circuit Bugatti, au Mans.

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