Quel était votre objectif avant le départ de cette 37e édition des 24 Heures du Mans ?

Nous visons le top10. Compte tenu de notre palmarès, c’est un objectif légitime. Aux quatre dernières éditions du Bol d’Or on a fini septième, deux fois neuvième, et une douzième. Pour l’instant on y est, on verra à 15 h si le contrat est rempli.

Vous pointez à seulement deux tours de la première Open, la BMW du team Penz-13. Allez-vous attaquer pour finir premier de votre catégorie ?

Non. Nous, on attaque à notre rythme. On ne calcule pas notre course par rapport à nos adversaires. Ce serait une erreur, de prendre des risques inconsidérés. C’est une course d’Endurance, il reste encore 6 heures, tout peut se passer durant ce laps de temps. On donne notre maximum par rapport à notre potentiel et notre niveau.

Est-ce envisageable de vous voir un jour dans un autre championnat, de vitesse par exemple (type Superbike) ?

Non, ce n’est pas d’actualité. La Metiss est un prototype. La faire entrer dans une catégorie, aujourd’hui, pourrait poser problème, même si je pense que des dérogations sont possibles. Et puis on est plus une structure d’Endurance, avec une grosse expérience malgré que notre équipe soit uniquement constituée de bénévoles. Donc on se voit plutôt poursuivre dans ce milieu-là.

(*) La Metiss est un prototype équipé d’un train avant nommé JBB (pour Jean-Bertrand Bruneau), un concept qui remplace la traditionnelle fourche télescopique par un « double triangle ». Cette technologie n’est pas révolutionnaire, puisqu’elle a été testée il y a déjà 30 ans. Mais ses avantages sont multiples. Selon Stéphane, la suspension présente l’intérêt de ne pas engendrer de variation d’empattement. Les capacités de freinage et d’accélération sont supérieures à celles des autres motos. La rigidité du système permet aussi une grande précision de guidage et un meilleur ressenti pour le pilote.

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