La lignée des GN
La petite Custom arrive dans la gamme Suzuki en 1983, en même temps que ses cousines GS (route) et DR (Trail).
Elles sont dotées d’un monocylindre quatre-temps à arbre à came en tête, démarrant exclusivement au pouce et à l’oeil. Malheureusement, la limitation à treize chevaux n’a pas aidé ce moteur, déjà bien modeste, pour donner vie à l’engin.
Points à surveiller
La 125 GN fait partie des engins en béton armé.
Tant que le moteur a reçu son huile neuve et sa bougie tous les 5000 km, il démarre au quart de tour et roule indéfiniment. De plus, la qualité des chromes et peintures est très supérieure à la moyenne. Vous n’aurez donc pas à vous coucher sous l’engin pour débusquer les taches d’oxydation. Ouf ! Les machines qui ont évolué en milieu urbain nécessitent un entretien plus rapproché. L’usure des amortisseurs se fait progressivement, sans perturber la tenue de route avant 20 à 25 000 km (10 à 20 000 km en cas de duo fréquent). Vérifiez leur état en pompant sur l’arrière de la moto. S’ils claquent à la détente, c’est qu’ils sont bons pour la poubelle. Les autres avaries que connaît la moto sont d’ordre mineur : câbles qui cassent (compteur, compte-tours seulement) et contacteur de stop arrière en court-circuit (étanchéité). Pour profiter inlassablement de votre GN, choisissez donc une machine totalisant 20 000 km maximum.
MEMO
- Instrumentation : assurez-vous que le compteur et le compte-tours fonctionnent parfaitement. Si l’aiguille balaie le cadran, c’est que le câble se détériore et risque de casser
- Mécanique : hormis l’encrassement urbain qui étouffe un peu plus le moteur, on cherche toujours ce qui pourrait bien lâcher sur cet engin. Étonnant !
- Amortisseurs : assez endurants mais d’efficacité relative, il faut vérifier leur degré d’usure à partir de 20 000 km. Devront être remplacés à partir de 25 000 km.
- Tambour : élément négligé, il peut se trouver garni de mâchoires usées jusqu’à la moelle, avec réglages de came en bout de course. Ouvrez l’oeil avant qu’il ne se raye !