Tête de fourche et capot de selle bicolores, silencieux d’échappement carbone, disques pétale « Braking » confèrent à la bête un petit air de canaille. La finition est enfin au niveau de la concurrence : les ajustages, les diverses pattes de fixation, la peinture, témoignent du soin apporté.

Une fois en selle, la forme et la dimension du guidon, associées à la largeur de la moto, donnent l’impression de tenir un taureau par les cornes ! Les petits gabarits ne vont pas être à la fête à l’arrêt. La bête est lourde et l’association gros twin et embrayage à sec exige de jouer avec finesse du gaz et de l’embrayage pour glisser en douceur au milieu des autos... une fois la largeur du guidon assimilée ! Heureusement, le rayon de braquage est correct et la moto est stable au pas.

La 1200 Sport se révèle dans les grands espaces. La protection de la bulle et de l’ensemble réservoir-caches latéraux permet de bonnes moyennes dans un confort de bon aloi. Le souffle du moteur semble inépuisable et sa gamme est large. De 2 500 à 6 500 tours, il tracte vraiment fort. L’autre surprise vient de la transmission. Fini l’époque du « mode d’emploi », elle est largement au niveau de la concurrence bicylindre-cardan (Ach so !).

L’embonpoint et la géométrie conservatrice de la partie-cycle ne facilitent pas les changements d’angle brusques. C’est avec une conduite coulée/rapide qu’il faut adopter, en appréciant le bon travail de suspensions. Le freinage avant est largement au niveau des performances de l’engin, tout comme l’arrière qui suffit largement (en conduite normale) à ralentir et stabiliser la moto.

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