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Sécurité routière : Chirac enfonce le clou

jeudi 20 octobre 2005

Le break garé sur la zone hachurée est une voiture banalisée avec un radar embarqué. Cette photo, prise il y a plus d’un an dans la région rouennaise, montre bien que les panneaux de signalisation n’étaient jamais employés.

Mercredi 19 octobre, lors d’une réunion à l’Elysée, Jacques Chirac a déclaré qu’en matière de Sécurité Routière « nous pouvons encore progresser. »

Le président a fait cette affirmation devant le Premier ministre Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy (Intérieur), Gilles de Robien (Education), Michèle Alliot-Marie (Défense), Pascal Clément (Justice), Dominique Perben (Transports) et Xavier Bertrand (Santé).

Selon lui, le bilan de ces trois dernières années est largement positif, puisque « plus de 6.000 vies ont été sauvées et 100.000 blessés évités ». Cet effort doit être poursuivi, car « tant qu’il y aura tant de vies fauchées, de familles brisées, nous avons le devoir de poursuivre la lutte contre la violence routière. »

Le chef de l’Etat a ensuite fixé les priorités pour l’année à venir et a demandé au gouvernement d’améliorer la protection des jeunes et des deux-roues. Pour ce faire « les campagnes de communication doivent être encore renforcées, en nombre et en degré de réalisme, notamment à destination des jeunes et des conducteurs qui roulent sans permis et sans assurance. »

Ce n’est pas tout, car selon Jacques Chirac « les contrôles doivent s’appliquer à tous de manière égale : les véhicules étrangers repérés par les radars automatiques devront pouvoir être effectivement sanctionnés d’ici septembre 2006. »

Ces déclarations n’ont rien d’anodin, puisque le prochain conseil interministériel consacré aux états généraux de la Sécurité Routière doit se tenir le jeudi 20 octobre.

Le Premier ministre Dominique de Villepin a alors détaillé les mesures prises, puisque désormais les contrôles par radars embarqués ne seront plus annoncés par un panneau situé à 50 m en amont de la voiture banalisée (que celui qui a vu un jour un tel panneau se signale auprès de motomag.com). Enfin la « protection » des conducteurs de motos se résumera à un durcissement des sanctions concernant la commercialisation d’un deux-roues débridé. En effet, le gouvernement projette d’infliger deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende pour de telles pratiques, y compris pour un simple particulier.

Les deux-roues débridés pourront être immobilisés et confisqués sur le champ ! Question : mais comment les forces de police feront-elles pour estimer qu’un deux roues est débridé ou pas ? Devront-elles se promener avec un banc de puissance en remorque derrière leurs fourgons ?

T .L.

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