Rencontre entre la FFMC et Denis Baupin

Le 4 juillet dernier, une délégation de 3 membres de la FFMC a rencontré l’adjoint de la Mairie de Paris, chargé des Transports : Denis Baupin. Cela a été l’occasion pour les deux parties de confronter leurs visions du deux roues en ville. « Cela nous a surtout permis de d’exposer nos points de vue et de faire des propositions concrètes, en dehors des déclarations fracassantes publiées au sein de la presse parisienne »explique Eric Thiollier le délégué général de l’organisation.

Ainsi les militants et l ‘élu vert sont au moins d’accord sur une chose « On veut, nous aussi, faire baisser la pollution générée par les deux roues à moteur » continue Eric. « Nous avons donc fait un certain nombre de propositions concrètes, comme celle de favoriser l’utilisation des huiles de synthèses pour les moteurs deux temps ( car ces huiles grâce à leur meilleur potentiel lubrifiant favorisent une meilleure combustion) qui peut faire baisser les émissions de particules de 50% ! »

Il faut aussi se donner les moyens de polluer moins « Comment cela se fait que les nouveaux carburants dits « oxygénés » ou « sans souffre » coûtent 3 centimes d’Euro de plus au litre ? ». Il ne suffit pas d’énoncer de grands principes, il faut aussi se donner les moyens de les appliquer en « baissant la taxe sur les carburants » par exemple.

De même, pourquoi ne pas envisager des incitations fiscales pour aider au renouvellement du parc des deux roues à moteur ? « Il y a bien eu les mesures « Jupettes » et « Balladurettes », pourquoi ne pas appliquer ce même système aux véhicules les plus anciens et donc les plus polluants » insiste encore Eric.

Cette rencontre n’a pas résolu tous les problèmes que peuvent rencontrer les motards en Ile de France « Nous voulons que les autorités reconnaissent le droit aux deux roues de stationner sur les trottoirs et permettent la remontée de files ».> Le gros obstacle sur lequel la FFMC et Denis Baupin s’opposent, c’est la présence des 2 RM dans les couloirs de bus. Là dessus l’élu parisien a opposé un refus catégorique.

Cela n’est pas encore gagné et les discussions vont se poursuivre notamment à la rentrée. La FFMC va notamment participer à une enquête de l’ADEME sur la contribution réelle de la pollution des deux roues à moteur en ville au mois d’octobre.

T.L.