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Pannonia Moto, le retour ?
lundi 16 avril 2007
Reverra-t-on des Pannonia en France ? Rien n’est encore sûr. En Hongrie, leur pays d’origine, la marque est en passe de renaître.
Pannonia, ancien nom de la Hongrie. À l’origine, les motos Pannonia sont des Csepel, marque sous laquelle elles ont d’abord été importées, dès les années 50, par les Ets Jacques Poch (ensuite renommé pour l’importation des motos tchèques Jawa et CZ puis des voitures soviétiques Lada).
- Le projet de rennaissance de Pannonia, qui doit aboutir fin 2007/début 2008, se base sur un V-Twin 4-T de 250 cm3.
Du 2-temps au 4-temps
La première Pannonia 250 cm3 ou Csepel sort des chaînes en 1954, la dernière en 1975. Depuis 2002, un groupe de fans [Hongrois travaille sur le projet de renaissance de Pannonia. Il doit en principe aboutir fin 2007/début 2008 à la production sur le site industriel d’Isaszeg d’une moto équipée d’un V-twin 4 temps de 250 cm3. Mono ou twins verticaux, les Pannonia étaient toutes des deux-temps. Un modèle motorisé par un twin parallèle serait au programme de la marque revival. Pannonia Motors Magyarrorsag a d’abord pour but premier de produire 200 à 300 motos par an, diffusées par 5 concessions dans le pays.
Petite cylindrée, ambition prudente donc pour la renaissance d’une marque qui avait produit, durant 21 ans, presque 690.000 motos. Bien qu’assez confidentielles, les Pannonia ont été importées dans le monde entier. Entre 1956 et 1959 des mono 2T ont couru le Bol d’Or, s’y comportant très honorablement. En 1971, les twins 250 cm3 P20 2-temps extrapolés de la série se classaient à la 5 et 6e place de la catégorie, lors du Bol d’Or, au Mans.
- Cette Pannonia semble sortir de l’usine. Elle est pourtant trentenaire, son design le confirme ! Mais sa restauration force l’admiration.
Une histoire de passionnés
De nombreux hongrois entretiennent, restaurent aujourd’hui des Pannonia dont ils peuvent être fiers à juste titre. Parmi les motos de série produites au delà du mur de Berlin, celles-ci étaient les seules à rivaliser en performances finition et fiabilité avec la production nippone de même cylindrée. Une qualité que devra retrouver Pannonia pour subsister sur des marchés de plus en plus perturbé par l’arrivée de motos chinoises qui ne cessent de s’améliorer.
Pascal Girardin
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