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Nouvelle menace sur la route des crêtes
lundi 18 juillet 2005
La route des crêtes qui se trouve dans les Vosges est une nouvelle fois au cœur de la tourmente. En cause le projet de Philippe Girardin, le président du Parc des Ballons de fermer « une partie du tronçon, une fois par semaine ».
Alerté, Gilles Mangel le président de l’Association pour l’Equilibre et le développement du massif Vosgien (AEDMV) a convoqué une réunion d’information entre tous les acteurs de ce théâtre d’opérations.
La réunion a eu lieu au col de la Schlucht le jeudi 7 juillet et a permis aux hôteliers, restaurateurs, fermiers-aubergistes et responsables d’office du tourisme de faire entendre leurs voix. Le moindre que l’on puisse dire, c’est que le projet, soutenu par Philippe Girardin a fait l’unanimité contre lui.
« La route des crêtes est la colonne vertébrale de toute une économie touristique dans les Vosges. La fermer c’est la faire mourir » ont déclaré à l’unisson les professionnels du secteur.
Les promoteurs de la fermeture de la voie, rétorquent eux, que ce projet « permettrait au moins une fois par semaine aux rollers, cyclistes et mamans avec poussettes ( !) de se promener en toute quiétude ». Or il faut savoir que de nombreux « tracés verts » existent, notamment suite à la fermeture de voies ferrées inutilisées. « Près de 100 km de ces voies existent aussi bien du côté Vosgien que du côté Alsacien » explique Gilles Mandel.
Alors pourquoi persister dans cette voie ? D’autant que ce projet avait déjà repoussé une première fois il y a treize, grâce notamment à la mobilisations des FFMC locales.
Bien entendu il existe un problème de congestion de cette voie, notamment lors des beaux jours, mais cela ne semble pas un obstacle insurmontable puisque cette « suraffluence ne dépasse pas 100 à 120 H par an » précise encore Gilles Mandel.
Qu’est ce qui motive donc les farouches partisans de cette fermeture de cette route ? Sans doute les quelques ayatollah « verts » et autres défenseurs de l’environnement qui soutiennent le projet en sous main et qui veulent un retour « à la Mère Nature ». On a vu ce que cela donnait au Touquet.
T.L. avec l’aide de Gilles Garreau et Philippe Vincent