Nord Pas-de-Calais : répression et prévention conjuguées

Après deux années de baisse, la mortalité routière en Nord Pas-de-Calais et Picardie a augmenté en 2005. Un résultat qui mécontente la Sécurité routière et les autorités locales qui souhaitent que les efforts soient poursuivis.
Si la pose de radars automatiques supplémentaires est au programme, la prévention par la formation fera semble-t-il partie de « l’arsenal ».

Au total, 250 personnes ont trouvé la mort en 2005 sur les routes de ces régions, soit 16 de plus qu’en 2004. Seuls les départements du Nord (59) et du Pas-de-Calais (62) s’en sortent mieux, avec une baisse respective de 0,88% et 21,07%.

Si la vitesse décroît d’une manière générale, les comportements à risques augmentent. Tels l’usage du téléphone au volant ou le franchissement de lignes continues.

Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Prieur, veut voir moins de victimes dans son département en 2006 qu’en 2005. Il souhaite que la consommation d’alcool et la vitesse sortent des habitudes des usagers de la route.
Cinq nouveaux radars vont alors être installés dans le département.

Évelyne Ratte, préfet de l’Aisne, est plus réaliste. Si elle demande l’installation de sept nouveaux radars, elle table aussi sur la prévention par l’éducation.
Elle compte rencontrer les moniteurs d’auto-écoles et les inspecteurs du permis, pour tenter de mettre en place une sensibilisation des conducteurs de moins de 30 ans. Ils représentent la moitié des tués sur les routes du département.

Plus encourageant encore, Mme Ratte veut que, dès l’école primaire, l’éducation à la sécurité routière soit abordée. Une mesure en adéquation avec le Manifeste de la FFMC, dont l’un des grands axes est le continuum éducatif.

G.A.

(source France 3)