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Moto et voies de bus : Georges Sarre dit oui à l’expérimentation
mercredi 13 septembre 2006
La dernière campagne d’affichage de la Mairie de Paris, voué à sensibiliser à l’insécurité routière, ne remporte pas tous les suffrages. Georges Sarre, maire du XIe arrondissement de Paris, fait partie des sceptiques. Il se prononce de plus en faveur d’une expérimentation de l’utilisation des couloirs de bus par les deux-roues motorisés.
- La prise de position de Georges Sarre ne semble pas dictée par la démagogie. Ses propos seraient plutôt inspirés par le bon sens et la tolérance.
L’ancien ministre ne nie pas la nécessité de lutter contre l’insécurité routière. C’est la forme que prend la campagne qu’il critique. Deux types d’affiches encouragent les automobilistes à prêter attention aux piétons et cyclistes. Un autre, qui fait l’objet d’un vif rejet de la FFMC, incite les utilisateurs de deux-roues motorisés (2RM) à ne pas emprunter les voies de bus.
Ces affiches « pointent du doigt les seuls automobilistes et deux-roues motorisés, alors que toutes les catégories d’usagers sont concernées par le non-respect du Code de la route », déplorait Georges Sarre, cité par Le Parisien. Il est effectivement regrettable que, dans le but louable de sensibiliser, la Mairie de Paris ait choisi de diviser les usagers de la rue.
Et l’élu d’ajouter que « plutôt que de monter les usagers de la voirie les uns contre les autres et de consacrer des boucs émissaires, il est temps d’appeler tous les citoyens au respect du Code de la route ». Il rappelle donc, si besoin était, que l’incivisme n’est pas conditionné par le moyen de déplacement.
En ce qui concerne la circulation des 2RM dans les couloirs de bus, l’homme avait déjà demandé à ce qu’une expérimentation soit effectuée. Puisque la campagne de la Mairie de Paris rappelle l’interdiction de la pratique, arguant qu’il s’agit d’une question de sécurité, Georges Sarre réitère sa demande.
G. Acerra