Bientôt le bridage des moteurs de moto ?

C’est le sujet sur lequel devrait statuer le Conseil d’Etat, dans trois petites semaines. En effet, l’Association pour l’interdiction des véhicules inutilement rapides (APIVIR) a déposé un recours auprès du Conseil d’Etat (examiné le 29 mars 2006) parce que, selon elle, l’Etat français serait complice du nombre de morts sur les routes en délivrant des cartes grises à des véhicules pouvant atteindre les 200km/h, alors que la vitesse légale autorisée sur autoroute n’est que de 130 km/h. CQFD.

Mais il y a peu de chances que cette mesure n’aboutisse, car il faudrait l’accord des 25 pays de l’Union Européenne. Enfin, tout le monde sait que l’Allemagne n’est absolument pas favorable à une telle mesure, étant donné qu’elle produit des berlines de luxe hyper puissantes, qui se vendent dans le monde entier.

Mais l’APIVIR risque de se contenter d’un os à ronger, puisque les juges auront certainement la possibilité d’imposer une vitesse maximale aux motos, puisque selon cette association, « les motards sont impliqués dans de nombreux accidents mortels ».

Le combat de l’APIVIR ne fait que commencer. Ils ont prévenu : « Si on est débouté par le Conseil d’Etat, on se tournera vers les instances Européennes. »

Les motards de 2006 sont-ils en train de vivre leurs derniers instants de liberté ? Une fois de plus on s’attaque aux conséquences et non pas aux causes, si l’on suit la pensée des adhérents de l’APIVIR, en bridant tous les moteurs (auto et moto), on devrait atteindre la perfection en matière de sécurité routière. Or, qu’est ce qui va empécher un chauffard de rouler à 129,90 km/h en agglomération ?

T.L.