Essai Suzuki SFV 650 Gladius

La SFV GLADIUS est une moto très attachante, pour qui apprécient les bicylindres. Elle n’a certes pas rencontré le succès escompté, faute à une mise en marché ciblée pour la gente féminine et affublée d’un nom ridicule "Gladius". Son cadre treillis original chez Suzuki et son esthétique nouvelle affublée de plastiques couleur aluminium n’ont pas fait l’unanimité, loin s’en faut ! Pourtant, nombreuses sont ses qualités, son moteur éprouvé et revu (plus rond et plein à bas et mi-régime), est un must, vrai vélo en ville (même si par comparaison avec la SV elle a pris 12kg, la grosse, son centrage des masses est parfait, elle parait même plus légère). Petite démone dès que les sinueux se pointent, elle répond à tous les plaisirs, d’autant que pour un investissement relatif vous la transformez à votre goût. En premier, le canon de marine qui lui sert d’échappement est à remplacer par un silencieux plus léger, esthétique et performant. Vous aimez les bicylindres qui ne se prennent pas pour des divas italiennes inabordables, alors dépêchez-vous de vous en trouvez une en occasion, nécessitant peu d’entretien, à chaque fois que vous mettrai le contact, vous aurez la banane dans le casque. Attention, la selle est une honte au confort de votre séant, 50kms suffisent à vous en rendre compte ! À vous d’y voir...

Pour tous ceux & celles qui ne rêvent pas de gros cubes et ne se languissent pas devant les 4 cylindres, car leur préférence va vers l’agilité, une puissance raisonnable et utilisable, une ligne & une esthétique singulière, la SFV 650 représente un choix judicieux. La raison en est, que l’on apprécie son esthétique ou pas, que le châssis est au top tout autant que son moteur en V dont la puissance est largement suffisante. Le Vtwin est coupleux et s’époumone avec plaisir quel que soit le rythme. La moto est saine, son comportement tout autant, avec une monte digne de son comportement (à changer vite fait les Dunlop Quailifier première génération qui ne rassure pas du tout, lents à monter en température). Même si la SFV a pris du poids par rapport à la SV (2003-2009) +-8kg, l’excellent centrage des masses semble la rendre plus légère et la selle (très peu confortable hélas) permet aux utilisateurs d’au moins 1m70 de mettre les pieds au sol. De plus, avec quelques changements, tels un pot d’échappement plus léger et moins restrictif (ici un Arrow), des plaquettes Brembo fritées, la pose de durits type avia, le remplacement du filtre à air par un filtre KN (ou BMC) et l’apport d’un saute vent Puig, vous obtenez là une machine très joueuse et facile à emmener. Et quoi que les belles italiennes bicylindrées peuvent prétendre par leur élitisme budgétaire, la SFV 650, dans ses limites, ne rougit jamais ni de ses performances, ni de sa tenue de cap. Quant à moi, après ces quelques transformations, à chaque prise de contact, j’ai la banane dans le casque.

La mécanique et le cadre sont un peu originaux quand même : Seul bicylindre japonais de cette architecture, on ne peut reprocher à la Gladius de faire un copié-collé du roadster de base, il y a aussi des alternatives à 2,3, ou 4 pattes, même si le profilage des phares devient un peu uniforme : le petit détail esthétique qui marquera notre époque et dont on rira dans 20 ans ... souvenons-nous des projecteurs rectangulaires des années 80 !

Moi, j en ai acheté une noire en juillet et je l’ai un peu équipée (surtout un pot car celui d’origine est hideux) depuis, je prends un plaisir fou et beaucoup de gens m’interpelle pour me dire qu’elle est superbe quand aux perf, c’est largement assez pour perdre son carton rose à vitesse grand V

Elle est vraiment jolie mais surtout elle est vraiment plaisante ! Après l’avoir essayée un peu par hasard avec un ami, j’hésite à m’en offrir une comme seconde moto...

On se calme les filles...^^
Pour en parler faut avoir roulé avec...et l’avoir détaillée de près...
C’est génial comme jouet , je suis si bluffé apres mes essais que j’en attends une...et ce n’était pas prévu quand je suis rentré dans le magasin...elle remplacera mon gros cube avec bien plus de fun...
Et la pauvre sv obsolète est bien enterrée et de loin...
ça va se vendre et même bien ce brélon a virages...^^

je roule avec un TL1000R et j’avais trouvé la SV1000 à chier !

Par contre les SV 6 à carbu etaient des amours pour jouer et prendre du plaisir.

Alors je vais aller essayer celle-là mais je ne m’attends plus à un miracle.

Il est où l’esprit delire des twins ? ah oui disparue sous les normes-anti-pollution-à-la-con !

Ben je suis pas prêt de changer mon vieux SV. Déjà la nouvelle SV m’avait laissé indifférent alors la Gladius...
Y’a que la nouvelle dukat 695 qui m’emballe mais putain chez Ducat ils ne connaissent pas la crise (pourtant ce n’est pas une petite entreprise !)

Fais pas ta vilaine !

les gouts et les couleurs...

Elle est immonde !!! A force de vouloir plaire à tous (matez la pub sur Eurosport, Suz’ essaye de la vendre aux hommes, aux femmes, aux metrosexuels, aux bobos, aux branchouilles, aux jeunes propre sur eux en petites baskets et j’en passe). La "world" moto, j’en veux pas !!!

La Loutre

Ce que je déplore pour ma part, c’est l’inflation comparé au prix de la SV et plus généralement le positionnement tarifaire surprenant de la part de Suzuki, qui rend cette moto plus chère que la nouvelle ER-6 ou que la XJ6 que je trouve personnellement un peu mieux finies.

un moteur hybride,sur ce genre de moto ? et tu le mets où le moteur electrique,et les batteries ?

on peut pas dire que les constructeurs rivalisent d’originalité !En voilà un exemple : prenez un roadster à la ligne archivue et revue, un moteur qui existe déjà et qui frise le recyclage et en avant toute !!
Il serait peut être temps de mettre fin au genre, et de se tourner vers des motos pourquoi pas au moteur hybride, au couple généreux !?
Etonnez nous, pour une fois !
Yannick

Moi ce qui m’a surtout surpris pour cette moto c’est le marketing délirant qui l’accompagnait.

Très beau tableau de bord pour la catégorie. Après, l’esthétique et plus spécialement le choix des coloris disponibles, on aime ou on aime pas...