Sujet

Nicolas
le 4 février 2016 à 15:39

Circulation inter-files : la crainte du conflit avec les automobilistes

L’expérimentation de la circulation inter-files est sur les rails depuis le 1er février 2016. Mais cette CIF nettoiera-t-elle plus blanc les rapports entre automobilistes et motocyclistes ? On fait le point en se mettant à l’écoute des « caisseux ».

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Lonewolf

le 11 février 2016 à 08:57

Circulation inter-files : la crainte du conflit avec les automobilistes

Le sujet est encore traité par des gens qui n’y connaissent absolument rien, ou bien qui ont tout intérêt à l’empêcher. En 40 ans, les changements de rapport entre autos et motos ont radicalement changé, et dans le bon sens. Depuis plus d’un quart de siècle, la collaboration est devenue excellente. Ce ne sont pas quelques faits ou exemples marginaux qui le contredisent. Et surtout, ce n’est pas à l’action d’une quelconque autorité qu’on doit cette amélioration ! Bel exemple de l’inutilité d’une intervention en la matière.
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Evidemment, la LCR est contre. Qui cela pourrait-il étonner... Ces ayatollah imbéciles ne savent que dire "non" ; mais ils n’ont aucune compétence et leur attitude devrait inciter à ne plus du tout les écouter. Quant aux forces de police, je les comprends : ils auront beaucoup de mal à "radariser" des véhicules étroits et peu réflectifs qui se faufilent entre d’autres véhicules. C’est ma meilleure parade en cas de "jumelles" et même de radars fixes...
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Quant à ces fantasmes de l’inflation d’accidents d’une part, ceux qui s’y vautrent feraient d’arrêter les produits hallucinogènes et aussi de changer leur grille de lecture du monde.... D’autre part, pour ce qui est de la "toute-puissance" d’une catégorie d’usagers de la route, il faudrait carrément changer vos lunettes, Messieurs !

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Never rest

le 9 février 2016 à 20:41

Circulation inter-files : la crainte du conflit avec les automobilistes

La toute puissance des motards ?

Ah oui, bien sûr, si je me retrouve paraplégique ou mort après un accident, ça ne sera pas grave : il y aura l’assurance...
Comme quoi, il n’y avait pas besoin des réseaux sociaux pour que n’importe qui donne son avis sur un sujet qu’il ne connaît pas.

Plus sérieusement, la cohabitations avec les automobilistes se passe vraiment bien en Île de France, bien mieux qu’il y a une vingtaine d’années, quand j’ai arrêté la moto. A nous de faire en sorte que cela continue. Nous ne devons rien changer, et surtout pas penser que cette expérimentation implique que les automobilistes devraient nous laisser passer. La courtoisie, et elle est largement présente, doit rester la règle en interfile.

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FRANCK

le 5 février 2016 à 19:04

Circulation inter-files : la crainte du conflit avec les automobilistes

Il n’est pas surprenant que la LCVR soit contre. Si on les écoutait, on ne roulerait plus du tout. A croire que ces gens là n’ont pas de véhicules et ne circulent jamais...

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Marcel

le 4 février 2016 à 18:23

Circulation inter-files : la crainte du conflit avec les automobilistes

J’avais écrit cela, il a quelques jours :

"Ca n’a pas trainé ! Ce soir, au 20 h de TF1, reportage sur l’interfile, évidemment commandité par la sécurité routière...
Pour présenter le nouveau dispositif ? Vous rêvez.
Pour présenter le comité de réception mis en place sur le périph, pour chopper du motard qui roule un peu au-dessus des 50 km/h ! Avec Barbe himself en guest star ! Et ça n’a pas chômé. 38 arrestations !
Indécrottables, on vous dit !"

Il est bien là le seul conflit que l’on puisse craindre : entre l’administration (forces de l’ordre, préfecture de police, sécurité routière) et les motards !

Cela fait 40 ans, au moins, que l’interfile est pratiquée. Les motards et les automobilistes ont appris à partager la route, en bonne intelligence. En tant que motard, la quasi-totalité des automobilistes s’écartent quand ils voient arriver, et je les remercie au passage. Ceux qui ne le font pas, souvent, c’est parce qu’ils ne m’ont pas vu. En tant qu’automobiliste, je fais de même. Et l’on me remercie.

Quant au Tiran - porte bien son nom, celui-là - il faudra qu’il nous explique comment la simple reconnaissance d’une pratique, ultra-répandue, largement tolérée, sauf à Paris ces derniers temps, reconnaissance à l’intérieur de limites plus contraignantes que la pratique actuelle, pourra faire empirer les choses.

Je suis tout ouïe !

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