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Nicolas le 29 janvier 2016 à 09:54 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreLa Sécurité Routière vient de présenter ce qu’elle sait faire de mieux : une nouvelle campagne de communication autour des risques d’accidents de la route. Celle-ci est orientée sur l’impact du drame chez les proches des victimes. L’onde de choc… |
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FPW46 le 6 février 2016 à 12:03 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreExcellent message de Lonewolf !! Simplement, la culpabilisation des motards est pour ces Messieurs une nécessité, car, depuis 1974, ce qui compte en matière de (pseudo) S.R. c’est le nombre de victimes parce qu’on a choisi de ne mettre en avant que la sécurité passive, celle qui intervient pour limiter les CONSÉQUENCES des accidents et non la sécurité active, celle qui les prévient (sinon la statistique importante comme instrument de mesure de l’efficacité des mesures prises porterait avant tout sur la réduction du nombre d’accidents - quelle qu’en soient les conséquences)... Pourquoi ce choix ? : essentiellement parce qu’il permet de faire porter aux usagers en général la responsabilité du problème, tant en terme de comportement - ce qui justifie la très rentable répression - qu’en terme de financement - les équipements améliorant la sécurité passive sont pratiquement tous de fait à charge de l’usager (n’oublions pas que les améliorations majeures effectuées par les constructeurs sur les véhicules carrossés en la matière, véritables causes de l’amélioration spectaculaire des bilans jusqu’à ces dernières années sont payées par les acheteurs !). Or, les motards et plus généralement les utilisateurs de 2RM, ne peuvent techniquement bénéficier d’améliorations de leur sécurité passive - particulièrement en ce qui concerne la mortalité (comme le prouve l’inefficacité potentielle en la matière des équipements figurant dans le rapport Guyot) - au point où en ont bénéficié les conducteurs et passagers des véhicules carrossés pour des raisons techniques évidentes... Ainsi, depuis des années, sommes-nous les "gâcheurs de statistiques" pour ces Messieurs, donc les coupables, même si les accidents qui nous impliquent sont très majoritairement de la responsabilité d’autres usagers ou des infrastructures dangereuses qu’on laisse non seulement subsister mais proliférer (souvent par pure démagogie anti-vitesse). La véritable cause de la recrudescence de mesures visant à décourager la pratique de la moto (et plus généralement du 2RM) ces derniers temps tient à un fait nouveau : après des décennies d’amélioration constante de l’efficacité de la sécurité passive sur les véhicules carrossés, nous arrivons au bout des possibilités techniques en la matière, comme le prouve les fluctuations négatives (bien que non significatives si on analysait la chose sérieusement) des statistiques de la mortalité routière... Avec la fin de l’amélioration quasi constante des bilans, comment, dès lors, justifier l’aggravation continuelle de la très rentable répression (qui alimente désormais non seulement les caisses de L’État mais celles de société privées de plus en plus gourmandes), répression de plus en plus mal acceptées d’ailleurs du grand public ? La seule solution pour prolonger un peu le mythe consiste à chasser de la route un maximum d’usagers non protégés par une carrosserie et donc n’ayant jamais pu bénéficier des améliorations techniques véritables sources des meilleurs bilans... S’attaquer aux piétons et aux cyclistes ? Comment concilier cela avec le soutien avec l’écologie dite "politique" qui prêche une austérité dont il est utile de masquer les véritables bénéficiaires au nom d’une prétendue "sauvegarde de la planète", même si par exemple les privilèges imbéciles accordés aux cyclistes sont cause d’une augmentation de leur accidentologie, comme la loi Badinter l’a été en déresponsabilisant les piétons. Restent ces pelés, ces galeux, qui osent pratiquer le 2RM ! et dont l’excès du nombre de victimes en fait des coupables faciles et des cibles de choix dans le processus visant à faire croire à l’efficacité des mesures gouvernementales et au réalisme des promesses électorales comme celles de 2000 morts pour 2020... En éliminant par découragement vis à vis de contraintes de plus en plus pesantes d’équipement (avez-vous songer au nombre de gens qui en auront vite marre de devoir enfiler un "équipement Guyot" complet pour aller chercher une baguette chez le boulanger du coin, surtout par grosse chaleur ?) et par sélection sociale (coût des équipements Guyot et interdictions de plus en plus fréquentes de circulation aux machines anciennes, surtout en temps de crise !) on obtiendra mécaniquement une nouvelle réduction (artificielle, peu durable et peu significative certes) des bilans de mortalité... Ce qui permettra pour quelque temps encore de justifier la "Sécurité Rentière" et son cortège répressif... Il est significatif sur ce plan que par la bouche de Barbe on commence à parler de la notion de "seuil incompressible"... Il s’agit en effet de préparer l’étape suivante, une fois racler le dernier carré que représentent les usagers de 2RM... Celle pendant laquelle on affirmera qu’on a atteint ce seuil (donc qu’il n’y a plus rien à faire pour descendre en dessous) mais aussi où on se servira de cette notion pour justifier le maintien d’une répression dont on prétendra alors que tout relâchement aboutirait à une remontée des bilans, mieux cela justifiera aussi le perfectionnement continuel de la machine à ,détecter les infractions sous ce même prétexte... Même si les bilans restent stagnants !! Le pire c’est que la notion de "seuil incompressible" est une réalité mais une réalité variable et non chiffrable pour ce qui est d’un seuil "objectif". En effet, tous les spécialistes en sécurité vous le diront, le risque 0 n’existe dans aucune activité humaine parce que l’être humain et ce qu’il produit sont faillibles... Il y aura donc toujours, quoi qu’on fasse, des accidents... C’est là que se situe le seuil incompressible "objectif" et pratiquement impossible à chiffrer d’avance. Encore faut-il pour l’atteindre dans les faits que tout le possible en matière de prévention de l’accident au même titre qu’en matière de limitation de ses éventuelles conséquences ait été fait... Et sur le plan de la prévention des accidents en matière de S.R. nous somme quasiment au point zéro car cela impliquerait un engagement très fort - y compris sur le plan financier - des pouvoirs publics, comme d’ailleurs nous restons au point zéro ou presque pour ce qui est de la limitation des conséquences dès lors qu’il s’agit de mettre en cause les infrastructures qui sont - elles-aussi - du ressort des pouvoirs publics et non des conducteurs ! Nous sommes donc en face d’une totale escroquerie morale ! Une fois qu’on en a conscience encore faudrait-il que nous en tirions toutes les conséquences... Tant sur le plan des véritables responsabilités qui sont d’ordre POLITIQUES et non pas administratives que sur la priorité à donner aux revendications qui sont les nôtres. Il me semble que face aux exigences du rapport Guyot et à la sélection sociale au nom d’une pseudo-écologie d’une part et la rétroactivité souhaitée de la fin de la loi de 100ch et la circulation inter-files d’autre part, la priorité devrait être donnée aux premier groupe même si on abandonne pas par ailleurs la lutte pour le second... FPW |
flaneur le 4 février 2016 à 15:27 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièrePour ma part, j’attends la nouvelle campagne qui parlerait du cancer et ses 375000 nouveaux cas par ans !!!! |
Lonewolf le 4 février 2016 à 10:28 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreCes campagnes restent des outils de propagande et de manipulation de l’opinion, et non une communication à vertu pédagogique. |
mt62 le 2 février 2016 à 15:33 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreIls ont bon faire de la prévention routiére les gens quand ils sont dans leurs voitures ils font se qu’ils veulent . C’est une question d ’éducation mais bon on va pas rentré dans des détails ? |
FRED le 30 janvier 2016 à 02:03 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreet M. Barbe peut-il nous indiquer à combien s’élève "le seuil incompressible de décès et d’accidents" ? |
FRED le 30 janvier 2016 à 01:54 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreah bah ça Marcel, depuis le temps que je le dis qu’il faudrait utiliser l’humour ! il suffit d’avoir regardé suffisamment l’emission "Culture Pub" pour se rendre compte que ce sont les clips droles qu’on retient le mieux. Remarquez, la DSCR sait faire des trucs droles. Rappelez vous le clip avec le motard qui se tue sur une route dans un bois. C’etait super drole la moto qui démarrait avec la clé de contact... |
Anonyme le 29 janvier 2016 à 21:54 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreLa peur, la peur , et encore la peur ! Peur du radar et de perdre les points (pour des écarts de 10km/h) qui nous permettent d’utiliser nos indispensables véhicules à défaut de transport en commun efficient La prévention qui est bien transparente pour ne pas dire invisible. La preuve en est .... cette politique prouve depuis 3 ans qu’elle n’est pas efficace par une hausse des tués sur les routes !!! Simplement navrant |
Marcel le 29 janvier 2016 à 12:15 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreCe qu’elle sait faire de mieux... ce serait de se taire ! Une étude très intéressante est parue récemment sur la contre-productivité de certaines campagnes visant à réduire la consommation de sucre. Allons directement à la conclusion : "Selon Naomi Mandel qui a dirigé l’étude, "les messages qui diabolisent la nourriture sucrée ont un effet pervers chez les personnes au régime et ont tendance à les inciter à en consommer davantage. On remarque au contraire qu’associer des idées positives à un message de prévention donne des résultats beaucoup plus encourageants." En clair, si la SR voulait inciter à la prudence l’ensemble des conducteurs, elle devrait utiliser des messages positifs. Et mettre fin une bonne fois pour toutes aux messages culpabilisants et larmoyants ! |
Philoup le 29 janvier 2016 à 10:42 |
« Onde de choc », la nouvelle campagne de la Sécurité routièreAh ! Si seulement la Sécurité Routière se cantonnait à faire ce qu’elle fait de mieux, et pour cause : la prévention. Oui, tout véhicule peut se transformer en quelques dixièmes de secondes en une arme létale qui va emporter dans la douleur quelques dizaines de personnes. Oui, cette "pub" est vraie. Ce n’est pas un simulacre. Ça arrive vraiment. A chaque accident grave. Et il ne s’agit pas de rouler dans la peur des flics, des radars, de la répression en général - cette peur qui déresponsabilise, qui fait paniquer et peut même faire provoquer l’accident. Il faut au contraire rouler en conscience. La liberté est indissociablement liée à la responsabilité. Et les radars, comme les flics (et ceux qui nous gouvernent), planqués aux endroits non accidentogènes représentent une mise en danger d’autrui par la juste colère qu’ils provoquent et la déresponsabilisation qui s’en suit ... comme dans toute bonne dictature bananière. Avec les arsenaux de lois répressives qui se préparent aujourd’hui, va-t-on devoir parler de "Dictature des prétendus droits de l’homme" pour désigner la France ? |