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Essai BMW HP2 Sport - piste et atelier

Troisième modèle HP2 en moins de deux ans, la Sport est avant tout destinée à la piste. Visionnez en vidéo un aperçu sur piste et dans l’atelier avant de retrouvez l’essai complet dans Moto Magazine de février actuellement en vente.

Aussi plaisante à admirer qu’à piloter, la HP2 Sport frise le sans-faute absolu en dépit d’un caractère exclusif… et d’un tarif élitiste.
Ambiance compétition pour la HP2 Sport avec l’omniprésence du carbone (toute la carrosserie) et de l’alu taillé dans la masse. Dans cet univers baigné de perfection, les suspensions Öhlins, tout comme les jantes en alu forgé, apparaissent presque banales. Bref, BMW n’a pas mégoté sur la qualité.
En revanche pour le confort, il faudra repasser : assise plutôt haute, dure et inclinée sur des bracelets (réglables en inclinaison et écartement) placés loin devant et bien bas.

Mais dès la mise en route du Boxer, on oublie vite ces petits tracas ergonomiques tant cette mécanique sportive manifeste sa présence. Le son émanant du silencieux central donne dans le viril… Ça « claque » sec et les profils de came super-agressifs interdisent un ralenti sous les 1.300 tr/min.

En piste ! Le poids contenu de la HP2 Sport (200 kg tous pleins faits) ainsi que son centre de gravité bas (merci l’architecture Boxer) rendent les changements d’appuis faciles, mais ces premiers tours de roues révèlent un moteur un peu creux en dessous de 5.000 tours, surtout eu égard à sa cylindrée. Ce qu’il a perdu en souplesse et en couple, il l’a gagné dans le haut du compte-tours (jusqu’à 8.000 tours).

La transmission, et plus particulièrement le passage des vitesses au « shifter », seconde parfaitement le caractère exclusif de ce flat sans le moindre à-coup.

Quant à la partie-cycle, elle assure aussi sa part de travail avec une rigueur toute germanique, le tout efficacement secondé par les freins Brembo à étriers avant monoblocs à montage radial. Le frein arrière, quant à lui, est – pour une fois – bien calibré pour stabiliser la moto.

Reste à débourser les 21.300 € pour une machine qui est encore loin d’égaler les performances d’une japonaise… qui coûte deux fois moins cher.

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