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Shoei Neotec : bien profilé Shoei Neotec : ventilation optimale Shoei Neotec : jugulaire maousse costaud

Présenté lors de l’Eicma de Milan puis lors du Salon de Paris, le Neotec affiche un CV apte à séduire les amateurs de modulables haut de gamme : qualité de fabrication irréprochable, insonorisation étudiée en soufflerie, accessoirisation enfin conforme aux attentes du grand public (pare-soleil rétractable, jugulaire à crémaillère, intérieur entièrement démontable). Des arguments de poids à opposer à la référence en la matière, le Schuberth C3. Bref, il nous tardait d’essayer cette merveille annoncée.

Paris 9 h. Le mercure affiche 5° et le ciel est nuageux. Direction la côte normande pour une évaluation grandeur nature. Première étape la mise en place. L’enfilage du Neotec s’effectue sans souci, même avec des lunettes. Le nouveau tissu est plus confortable que l’ancien, les mousses plus fermes, surtout après avoir verrouillé, d’une main, la mentonnière. Les maxillaires sont un peu comprimés, mais rien de dramatique, surtout avec un casque neuf. La jugulaire à crémaillère se verrouille aisément et inspire confiance.

Le champ de vision élargi, conséquence du dessin modifié de la coque, fait merveille dans le trafic dense du périphérique de ce début de matinée. De même, le Pinlock également agrandi n’entrave plus le regard et compense parfaitement la ventilation basse qui peine un peu à chasser la buée à basse vitesse.

Quelques kilomètres d’autoroute permettent de s’échapper rapidement de la capitale. La bonne nouvelle est que le Neotec n’impose pas de recourir systématiquement aux bouchons d’oreille. Les sifflements et turbulences du Multitec sont absente sur le dernier né de la firme japonaise. Les sons de l’environnement routiers sont bien filtrés sans être assourdis.

Place aux départementales de la haute Normandie. La pluie commence à tomber, le bitume mêlé de la terre apportée par les roues des tracteurs occasionne quelques glissades. Même si le profil du casque le permet, ce n’est pas le moment de rouler avec la mentonnière relevée. Shoei n’a pas homologué son modulable pour cet usage. Quoi qu’il en soit, la manipulation est d’ailleurs très simple, y compris avec des gants d’hiver.

Vite ! Un maigre rayon de soleil invite à abaisser le pare-soleil. D’un geste naturel de la main gauche et le haut du visage est recouvert d’un écran solaire moyennement teinté (équivalent classe 2). Dans le prolongement, un essai de la ventilation haute amène vite à refermer la trappe pour éviter les engelures au cuir chevelu.

Après dégustation d’un plat de Saint-Jacques à Dieppe, retour sur Paris. Les 1670 g de la coque (taille L), toujours en fibres, ne pèsent toujours pas sur les cervicales, preuve d’un bon équilibre général. Le Neotec sera disponible en trois tailles de coque (XS/M, L, XL/XXL) pour accorder au mieux volume de casque avec la tête de l’utilisateur.

Au terme de 600 km d’essai, le bilan est donc très positif. Le Neotec est assurément bien né et les défauts sont loin de sauter aux yeux. Le tarif annoncé est légèrement supérieur à celui du Schuberth C3 (de 499 à 549 €). Voilà qui promet un match de toute beauté lors de notre prochain comparatif de modulables.

Prix : de 529 à 559 €
Disponibilité : mars

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