La Suzuki N°1 a pris la direction des opérations dès le début de la course de Zolder, pour ne plus la quitter. Il n’y a eu que peu d’opposition de la part des autres concurrents, puisque la machine la plus proche termine à trois tours.

La Suzuki, du Sert, confiée aux mains de Vincent Philippe, Keicchi Kitagawa et Matthieu Lagrive franchit la ligne d’arrivée avec trois tours d’avance sur ses poursuivants. La deuxième place du podium revient à la Yamaha Austria, aux mains d’Igor Jerman et de Sébastien Scarnato.

Cela est d’autant plus inattendu que ce team a connu des ennuis à répétition avec deux casses moteur durant les essais. Enfin, Gwen Giabbani a dû déclarer forfait car il n’est toujours pas remis de sa chute d’Albacete. À la suite d’un gros guidonnage lors des essais, sa déchirure au coude gauche s’est réveillée et il risque d’être indisponible pour plusieurs mois.

Cette performance ravit Sébastien Scarnato qui est le premier à s’en étonner « Après tous nos soucis aux essais, on a essayé de nouveaux pneus pour la course et ça a marché ! »

Désormais la Suzuki officielle compte 44 points d’avance au championnat mondial d’Endurance. « Avec cet avantage, nous arriverons un peu plus détendu lors de la prochaine course des 8H de Suzuka, au Japon (29 et 30 juillet, NDA)  », résume Vincent Philippe.

On verra, à ce moment-là, comment l’équipage français se situe dans la hiérarchie des superbike usine, car cette course d’Endurance est LE rendez-vous de l’année des pilotes et des teams japonais.

Seul outsider out

La superbike Honda N°71, engagée en championnat SBK d’Allemagne, a connu une chute avant la fin de son premier relais et a dû abandonner sur chauffe moteur.

Notons qu’à Zolder la seule machine capable de rivaliser avec la Suzuki du SERT a abandonné. Il n’y a pas eu de véritable lutte pour le podium.

La superbike de Van Zon Honda (N°71), aux mains de Stéphane Mertens, Werner Daemen et Michael Schulten s’accroche avec un concurrent à la fin du premier relais. Un écart de 20 secondes la sépare alors de la moto de tête. Hélas, dans cette chute, le système de refroidissement de la moto est endommagé. Le team va continuer, mais après trois heures de course, il faut se rendre à l’évidence : impossible de continuer avec un moteur en surchauffe permanente. C’est l’abandon pour le team belge.

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