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Fête à moto : buvez… mais pas trop !

Fête à moto : buvez… mais pas trop !
Jean-Louis Borloo présente la campagne (TV et radio) sur les dangers de l’alcool au guidon et au volant. Ces messages de prévention ont été financés (à hauteur de 3,3 millions d’Euros) par la Direction à la Sécurité et à la Circulation Routières (DSCR). Jean-Louis Borloo, superministre du Développement Durable, accompagnait Michèle Merli, déléguée Sécurité Routière du gouvernement.

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Sam, tu bois pas ! Bientôt les fêtes : mort de rire… Alcool sur le route : 1 euro pendant la crise

Après avoir réuni les magasins de grande distribution, les commerces en vins et spiritueux, les enseignes d’accessoires automobiles, les pharmaciens et les buralistes le jeudi 18 décembre, Jean-Louis Borloo a donc annoncé le lancement d’une double campagne de publicité télévisée et radio (et la presse écrite, alors !).

- Dans les spots TV, des vedettes du petit écran incitent les automobilistes de tout âge à vérifier à l’aide d’un modèle d’éthylotest à un euro (distribué dans les commerces cités plus haut) si l’on est en mesure de prendre le volant (0,5 g/l de sang, soit 0,25 mg/l d’air expiré).
- Sur les radios écoutées par les "djeun’s", un message incitera à désigner, dans chaque voiture au sortir de boîte, le fameux « Sam » qui ne boit pas. Dans le but de rester moderne, Sam est même sur Facebook, et chacun est incité à s’en faire un ami.

- Notons, au passage, le double discours : aux adultes, on sous entend « ne vous privez pas de boire mais faites-le modérément » ; aux ados et post-ados, on martèle « faut pas boire ! ». La Direction à la sécurité et à la Circulation routières (DSCR) a dépensé 3,3 millions d’euros dans ces spots TV et radio. « Les vedettes de la télé (Laurent Boyer, Nagui, Bernard de la Villardière, ndlr) sont intervenues gratuitement », précise Borloo, qui s’y connaît.
- On se demande pourquoi, d’ailleurs, sa compagne Béatrice Schönberg n’est pas de la partie.

- 

Insuffisant.

La DSCR et le ministre sont pleinement dans leur rôle en organisant cette campagne de communication. Il est intolérable de constater autant de vies brisées sur la route lors des fêtes de fin d’année.
- Pourtant, l’on est en droit de se demander si l’action est suffisante. Communication et répression sont les seules réponses que l’Etat apporte à ce constat dramatique. Quid de la pédagogie, de la formation des jeunes à l’école, principales victimes de la route ?
- Jean-Louis Borloo s’est bien gardé de demander aux professionnels de la distribution, dont les profits sont pharaoniques, de contribuer financièrement à cette démarche. C’est dommage.

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