« Au lieu de 70 km/h, nous pouvons même descendre à 50 ». C’est l’avis d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste à la mairie de Paris en 2014, qui a présenté son programme électoral le 20 août dernier. Elle s’exprimait sur la limitation de vitesse appliquée au périphérique parisien, qui est toujours pour l’instant à 80 km/h, mais devrait passer à 70 dans les mois à venir…

16 radars !
Déjà, la limitation de vitesse pourrait être abaissée, dans les prochains mois sur le périphérique parisien, à 70 km/h. Cette voie rapide urbaine de 35 km est contrôlée par 16 radars automatiques fixes. Mais cela ne suffit pas à Anne Hidalgo, candidate PS à l’élection municipale à Paris (en mars 2014).

Au pas…
D’après Le Parisien (lire en cliquant sur ce lien), la candidate PS a expliqué, lors de la présentation de son programme électoral « Oser Paris », le 20 août, qu’elle souhaitait aller plus loin : « Au lieu de 70 km/h, nous pouvons même descendre à 50 ». Une opinion que le quotidien a relayé à nouveau, dans un article daté du 28 août (lire en cliquant sur ce lien).

Zone 30
Anne Hidalgo propose également de : « passer tout Paris en Zone 30, à l’exception des axes routiers majeurs à 50 km/h. La possibilité d’utiliser les voies prioritaires pour les 2-roues électriques doit être envisagée. »

Promesses électorales
Anne Hidalgo décline d’autres mesures originales, comme : « créer (sur le périphérique) une voie réservée aux bus, aux taxis, aux véhicules électriques et à l’auto-partage ». L’adjointe à l’actuel maire de Paris, Bertrand Delanoë, entend également généraliser les « contresens cyclables » et créer plus encore de pistes cyclables. Avec ces promesses électorales, il semble évident que la candidate drague les électeurs hésitant entre le PS et Les Verts.

Partage de l’espace public
Si elle n’envisage pas une voie dédiée aux deux-roues sur le périphérique, Anne Hidalgo souhaite en revanche : « améliorer la place des 2RM dans l’espace public ». Les places réservées à l’automobile et libérées en surface permettraient de nouveaux aménagements urbains : « aires de livraison ou augmentation significative des emplacements pour les 2RM. Les motos, scooters et vélos électriques sont une alternative à la voiture individuelle qui doit être mieux prise en compte dans la politique de déplacements. Leurs besoins en stationnement comme la sécurité des motards doivent être mieux évalués ». Des propos qui sonnent comme une continuité de la politique orchestrée depuis 2001, avec le succès que l’on sait.

On respire… 
Mais pas longtemps : on se demande comment il est possible de concilier la généralisation des zone 30, celle des contresens cyclables et la pratique du 2RM, à moins de ne considérer qu’un bon 2RM est un scooter électrique bridé à 30 km/h.

Bientôt partout en France ! 
Que les motards de Province ne se gaussent pas d’avance en pensant à leurs homologues parisiens, la circulation « douce » et celle des véhicules à moteur seront au cœur de la campagne pour les municipales dans de nombreuses villes de France…

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