Il y a un gars dans ce rallye qui est vraiment sympa. Il s’appelle Jeff, je crois. Il roule super bien, mais il attend toujours ses camarades sur le routier car il y en a un qui est à l’arrêt et un autre qui ne sait pas trop se servir du road-book. Moi en revanche, j’ai bien pigé ce truc là et maintenant ça va tout seul. C’est pareil, au bout de trois jours de course et un millier de kilomètres de petites routes, il y en a qui tirent la langue. Oh, pas tous, mais une bonne partie. Ils se plaignent du dos, des fesses, des articulations…
Je vous assure qu’il faut être athlète de haut niveau pour s’engager dans un rallye. Si certains y viennent avec un bon travail de préparation, tant physique que mental, ils sont rares. D’autres y débarquent uniquement avec leurs rêves.
Si je dis ça, c’est à cause de mon expérience passé dans la boxe : si tu n’a pas travaillé la technique, souffert à l’entrainement ou encore préparé ton mental, tu te fais massacrer sur un ring. Rien ne s’improvise dans le sport, comme tout le reste par ailleurs.
Concernant ma moto, aujourd’hui ça a été le rodéo sur route. La moto pisse l’huile de plus en plus et mon gros pneu arrière est aspergé à gauche comme à droite. Avec Dédé, mon pote mécano, on a bien regardé et on a vu qu’il y a aussi une durite qui fuit : c’est de là qui vient le gros de l’arrosage ! Bien sûr, on n’a pas ce type de durite, mais demain matin, avant le départ, on va faire les garages autos du coin pour en trouver une.