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Essai Triumph 675 Daytona 2009 en vidéo

Présentation statique des évolutions de la Triumph 675 Daytona 2009, par Étienne, qui nous emmène ensuite faire un tour de piste sur le circuit de Carthagène, en Espagne.

Sensiblement plus légère, la 675 Daytona 2009 l’est déjà de lignes : dessin des phares modifié, cockpit affiné. Les échancrures du carénage permettent ensuite de distinguer le travail effectué sur le châssis pour gagner du poids. Malgré cette modification, l’empattement, la chasse et l’angle de chasse restent les mêmes. Triumph annonce un gain total de 3 kilos, dont 1 sur les seules jantes.

La Daytona adopte une nouvelle fourche Kayaba, qui conserve les trois possibilités de réglages et y ajoute un bonus : l’affinage différencié de la compression rapide et lente. Enfin, le vigoureux trois-cylindres gagne 3 chevaux, 400 tr/mn plus haut (128 ch à 11.900 tr/mn), et 1 m.kg de couple, à haut régime aussi (11.750 tr/mn). Bien sûr, on ne vous parle pas ici de la version française, limitée à 106 ch.

De la glu ! ces Pirelli Diablo Corsa SP, nouvelle monte d’origine. Sur le circuit de Carthagène (Espagne), ils ont permis mesurer les avantages de l’évolution. Soyons francs, la petite sportive anglaise n’est pas transfigurée : les sensations délivrées sont très similaires à l’ancien modèle.

C’est donc avec jubilation qu’on retrouve l’incomparable feeling du train avant. Toujours copieusement balancé sur l’avant, le pilote apprécie le gain de poids sur les jantes : il vise – et réussit – à rendre la moto plus vive et facile à mettre sur l’angle.

Il faudra toutefois confronter la machine aux exigences de la route pour se prononcer quant aux épures modifiées de suspension. Sur circuit, le système est en effet parfois à la peine : un freinage très appuyé est interprété comme un tassement sur une déformation importante de la chaussée, ce qui se traduit par un « gel » marqué du travail de la fourche.

Mais au final, la 675 se montre très efficace sur piste : elle associe les avantages d’une 600 cm3 (vivacité du train avant, légèreté) à ceux d’un plus gros moteur. Pas de détour : sa motorisation fait nettement la différence avec les 4-cylindres pointus des « six-cents » japonaises, notamment avec un couple supérieur de 1,5 m.kg sur toute la phase d’accélération.

Associé à la large plage d’utilisation (2.000 à 13.900 tr/min), le « trois-pattes » propulse cette 675 dans la catégorie des 750 cm3. Quant à la boîte, bien qu’un poil ferme, elle travaille avec discrétion.

Verdict. Le tarif du petit bolide Triumph grimpe de 580 € pour atteindre 10990 €, mais reste très attractif face à celui de la concurrence nippone (10.999 € pour la Kawasaki ZX-6R, 11.650 € pour la Yamaha R6). Et la 675 prendra aisément l’avantage, surtout sur route, où le punch de son 3-cylindres à bas et mi-régime a toujours fait merveille.

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