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Ballade en forêt de Chinon Essai de freinage Même pas peur A la découverte de la belle au Bois Dormant

Dans le cadre des animations proposées tout au long de l’année, Cyril Carteau a eu l’idée de faire découvrir le monde de la moto à ces jeunes, avec une idée derrière la tête : « tordre le cou à l’image de fous dangereux qui colle à la peau des motards. »

Pour ce faire, il a recherché des gens susceptibles de faire passer un message différent aux jeunes, conducteurs ou futurs conducteurs. C’est ainsi que la FFMC 37 a répondu présent, ainsi que le Jumbo Run 37. Cette initiative est appuyée par Lionel Migeon, M. Moto 37, qui apporte l’aide financière et matérielle du Plan Départemental d’Action de Sécurité Routière (PDASR).

Auparavant dans la matinée, les jeunes travailleurs se sont vus projeter une série de vidéos dans la salle de détente du foyer en présence des motards de la FFMC 37.

Après avoir visionné des vidéos « pédagogiques », la dizaine de jeunes travailleurs présents échangent leur point de vue avec les motards. Les discussions portent sur les différents types de motos et les manières de rouler, les équipements de sécurité et comment appréhender les dangers de la route. Le court métrage « Chérie j’ai acheté une moto » de Philippe Lucchèse finit d’étayer les différences de perception du monde moto entre le passionné et son détracteur.

L’après-midi commence dans la forêt de Chinon par des démonstrations de freinage d’urgence sur une piste utilisée par l’AFDM 37. Et cette démonstration fait mouche : « Je ne pensais pas qu’une moto mettait autant de distance à s’arrêter avec un passager », constate Michaël, 20 ans et conducteur de scoot.

Puis, c’est au tour de « Skip », motard paraplégique, d’intervenir avec son attelage. Il propose aux jeunes d’essayer son side, une Moto Guzzi 1000 convert attelée à un « panier » Humblot de 1940. Pour lever les dernières appréhensions, il leur explique qu’elle n’est que « la plus grosse mob du monde ».

Les essais vont bon train et les pilotes en herbe n’hésitent pas à enfourcher la machine, avec Skip dans le panier pour leur donner des instructions. Quelques passages dans les bas côtés et les fossés n’entament pas l’ardeur des essayeurs et de leur « moniteur » du jour.
Suite à ce premier contact, un bon nombre d’entre eux envisage sérieusement de passer le permis moto et comprend mieux l’importance d’un bon équipement.

Pour Cyril, chaque année, les objectifs sont atteints : « Les retombées sont positives et chacun, à son niveau, en gardera quelque-chose . Que ces jeunes deviennent motards ou non, ils ont tout d’abord choisi de venir rencontrer les motards, ils repartent au moins avec une image non-formatée du monde moto », conclut-il.

Frédéric Douay, correspondant 37.

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