En images

Test Pirelli Diablo Rosso 2 : technique Test Pirelli Diablo Rosso 2 : personnalisation Test Pirelli Diablo Rosso 2 : sur circuit Test Pirelli Diablo Rosso 2 : sur route

Grosso modo, le DR2 reprend des solutions déjà étrennées l’an passé sur le DR Corsa. À commencer par la technologie bigomme (Bi-C). Le pneu arrière voit ses bords enrichis d’un composé plus tendre que sur la bande de roulement afin d’améliorer l’adhérence sur l’angle maxi (voir détail).

Cette technologie bigomme, Pirelli la réserve aux pneus de sa gamme sport. Une bonne raison à cela : les gommes tendres doivent atteindre une température de fonctionnement plus élevée que des gommes dures pour coller à la route. Le risque est une perte brutale de l’adhérence lors d’un usage routier, par définition sollicitant moins les pneus.
« Le problème est moins sensible sur un Diablo Rosso » précise Pireo Misani, le directeur technique « car les utilisateurs savent qu’il est nécessaire de faire chauffer les pneus avant d’en tirer tout le potentiel ».

Le nouveau dessin de sculptures améliore l’usure, l’efficacité du drainage et le ratio creux/plein (le centre et les épaules du pneu arrière sont dépourvus de sillons pour tendre vers le slick). La dimension des composés de gomme est réduite pour favoriser l’homogénéité du mélange. La technologie EPT d’augmentation de la surface en contact avec le sol en fonction de l’inclinaison a été conservée.

Dernier atout avancé par Pirelli, la polyvalence. Le DR2 s’adapte à tout type de motos, les lourdes, les puissantes, les agiles, etc sans recourir aux traditionnelles « spécifications » (des versions affinées selon la machine ciblée). Il est visiblement capable de réaliser le grand écart entre utilisation routière et pilotage sur circuit, comme l’ont montré les sessions de roulage organisées à l’occasion du lancement (voir détail). Reste à confirmer ce potentiel sur le long terme.

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus